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Interventions sur "OTAN" de Jean-Marie Bockel


11 interventions trouvées.

... pour votre plaidoyer. C'était bien essayé mais il est vrai qu'il est difficile, en ce moment, d'être ami de la Turquie. C'est mon cas, car on a le sentiment que, malgré vos efforts, l'impérialisme du président turc se traduit par une politique de la tension et souvent de la provocation. Je m'exprime aussi en tant que parlementaire représentant notre pays au sein de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, où j'ai de nombreux amis turcs. J'y ai eu des présidents de commission et des rapporteurs généraux turcs. Nous travaillons bien avec nos collègues turcs, qui sont parfaitement parties prenantes de l'institution. J'espère que ce qu'il se passe en ce moment - sur le plan stratégique - ne met pas en péril la présence de la Turquie au sein de l'alliance atlantique. Je fais partie de ceux qui trouven...

Nous sommes nombreux à être des amis de longue date de la Turquie, contre vents et marées. Vous êtes un grand pays et nous avons une longue histoire commune. Le temps des grandes espérances est en stand by. Cependant, vous n'avez pas toujours aidé les défenseurs de l'adhésion. Nous siégeons avec nos amis turcs à l'Assemblée parlementaire de l'OTAN. Ce sont des collègues engagés, que nous apprécions beaucoup. Ne croyez-vous pas que la décision de maintenir la Turquie dans l'OTAN dépend aussi beaucoup de vous ? Alors que se profile un risque de guerre dans la région du Golfe, nous devons pouvoir entretenir avec la Turquie un dialogue de haute intensité. C'est un intérêt partagé.

Les deux questions que je souhaitais poser concernaient la qualité de nos relations avec la Turquie, que nous devons préserver, et son intérêt à demeurer dans l'OTAN. Vous y avez répondu par anticipation, et je vous en remercie.

J'ai trouvé la présentation du rapporteur convaincante. Si on pouvait revenir en arrière, on s'y prendrait sans doute différemment concernant les élargissements de l'OTAN, compte tenu de la dimension géopolitique de ce sujet. Néanmoins, une démarche au long cours a été engagée par le Monténégro, complémentaire de celle d'autres pays de l'ex Yougoslavie, dont l'adhésion à l'OTAN n'a pas posé problème à la Russie. Certes, l'OTAN se trouve face à des défis et va devoir évoluer, qu'il s'agisse de ses missions ou de la relation transatlantique. Mais il me semble que ce...

Le Président Jacques Gautier a fait allusion à la réunion de l'assemblée parlementaire de l'OTAN qui se tiendra cette fin de semaine à Istanbul et où ces sujets seront débattus. J'y dois moi-même présenter un rapport sur le budget des États et les conditions du passage à 2 % du PIB. Votre témoignage de conseiller spécial auprès de la Haute-représentante est fort intéressant. Il y a certes une opportunité à faire bouger les lignes, mais cette démarche s'avère complexe. Si l'on n'introduit pas...

Votre rapport est remarquable. En matière de défense européenne, on a parfois l'impression de prêcher dans le désert. Pour autant, on a raison de le faire. Le paysage va se décanter. Quand les pays de l'Union européenne sauront affirmer leur voix à l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, tout ira mieux.

Nous rédigeons un rapport dans le cadre de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN à propos de la question de l'incidence budgétaire et des nouveaux défis que vous avez évoqués. Je pense au sommet du pays de Galles, au dogme des 2 %. Quid, derrière tout cela, du partage de la charge, et pour quelle défense ? Quelles sont les possibilités de mutualisation, que ce soit au niveau de l'OTAN ou au niveau d'une défense européenne qui, nécessité faisant loi, va s'imposer peu à peu ? C...

Dans le rapport d'information sur la cyberdéfense, adopté en juillet dernier par notre commission, j'avais consacré une large partie à l'OTAN. A la suite des attaques informatiques massives ayant visé l'Estonie en 2007, l'Alliance atlantique s'est, en effet, préoccupée de la cyberdéfense. Les cyberattaques sont prises en compte dans le nouveau concept stratégique de l'Alliance atlantique, adopté lors du Sommet de Lisbonne en novembre 2010 et l'OTAN s'est dotée en janvier 2011 d'un concept et d'une politique dans ce domaine. L'OTAN s'es...

...veau le point sur cette question et m'a fait l'honneur de me désigner comme son rapporteur, en octobre dernier. Depuis octobre, j'ai eu de nombreux entretiens avec les principaux responsables chargés de la protection des systèmes d'information au sein des services de l'Etat et des armées. Afin d'avoir une vue comparative, je me suis rendu à Londres et à Berlin, ainsi qu'à Bruxelles au siège de l'OTAN. Je souhaiterais vous présenter les premiers enseignements que je retire de ces différents entretiens et déplacements. J'aurai l'occasion de vous présenter, avant l'été, mes principales recommandations, lors de la présentation de mon rapport. Je compte, en effet, poursuivre mes investigations par des entretiens avec des dirigeants d'entreprises ou d'opérateurs, afin de mesurer si les entreprise...

Je partage tout à fait l'avis de notre collègue M. Didier Boulaud concernant l'équilibre à préserver entre la coopération internationale, qui est indispensable, et le respect de la souveraineté nationale. Ainsi, pour prendre l'exemple de l'OTAN, j'estime que le rôle de l'OTAN doit se limiter à assurer la protection des systèmes d'information et de communication propres à l'OTAN, mais qu'il ne doit pas s'étendre à la protection des systèmes d'information nationaux, qui doivent continuer à relever de la compétence de chaque Etat membre. Je partage également entièrement l'avis de notre collègue Nathalie Goulet concernant l'importance de l...

...tière de sécurité internationale, on l'a vu en Libye. Il est évident qu'un effritement des capacités militaires françaises et britanniques nuirait à la défense européenne dans son ensemble. En cherchant à optimiser leurs moyens et à préserver leurs capacités, les deux pays obéissent à leurs intérêts nationaux, mais ils contribuent aussi à maintenir une contribution européenne significative dans l'OTAN et une base solide pour les opérations de la PSDC. On a trop souvent regretté que le Royaume-Uni ne se tourne pas suffisamment vers l'Europe pour lui reprocher aujourd'hui une coopération renforcée avec la France. Deuxièmement, la coopération franco-britannique n'interdit pas la participation d'autres pays européens aux projets dédiés en commun, dès lors qu'ils partagent les mêmes objectifs. El...