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...dernières années. Alors que l’on enregistre une augmentation globalecommerce maritime européen. Ce pourcentage n’est pas rassurant et lesl’Amérique du Nord. Tout comme moi, vous connaissez les effets decette évolution. Ainsi, dans le classement mondial, Le Havrepointe au trente-sixième rang et Marseille ne se situe qu’à la soixante-dixième position. Ce recul est d’autant plus dramatique qu’ilportuaire s’effectue par conteneurs. En citant ces chiffres, mes chers collègues, je tiens à apporterévident manque de compétitivité. Voilà cinq ans, le nombre de tonnesaméliorée, loin de là ! Certains l’expliquent par les’agit – du nord de l’Europe. Je referme cette parenthèse sur le port deMarseille, pour en revenir au cœur du texte et à l’avenir de nos ports, qui nécessitent bien une réforme. Mais ...
... pas pourquoi ce texte, depuis si longtemps annoncé et, finalement, depuis si longtemps espéré, n’est pas à la hauteur des enjeux et des défis que la mondialisation nous impose de relever. Il ne contient ni plan de relance, ni stratégie de développement, ni exposé sur les moyens de reconquête des trafics. Il n’y a rien, trois fois rien, sur les engagements de l’État en faveur des infrastructures portuaires, ferroviaires et routières. Aussi, monsieur le secrétaire d'État, j’espère que vous nous fournirez des réponses précises, chiffrées et concrètes. Ce projet de loi ne dit rien non plus de la stratégie de développement des ports, alors même qu’il est impératif de confirmer leur compétence sur l’aménagement de leur territoire et de permettre que, après une nécessaire phase de concertation, l’appro...