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Interventions sur "préfet" de Jean-Paul Fournier


5 interventions trouvées.

...s connu les inondations de 2002, de 2004 et surtout, celles de 1988, plus graves encore. Le PAPI signé pour la période 2008-2013 représente 125 millions d'euros dont la moitié est prise en charge par la ville de Nîmes. Or je constate que les services de l'Etat nous imposent d'importantes contraintes en dépit des travaux réalisés. Nous devons faire face à d'importants flux de population. Ainsi les préfets nous demandent de construire 500 nouveaux logements par an. Comment répondre à ces attentes ? Nous ne pouvons pas construire au-delà de trois étages, or il serait logique pour prévenir le risque de construire au-dessus de ce seuil. Alors qu'il était convenu d'assouplir les PPRI suite à la mise en oeuvre du PAPI, les rigidités restent identiques. Pourtant les élus locaux ont fait ce qu'il fallait...

...ières, à mettre en place de batardeaux. On peut rapidement mettre en place ces petites mesures. Les maires sont naturellement en première ligne, mais certains manquent de formation. Selon les cas, on peut ou non construire ; parfois, il faut des pilotis. On cite toujours le cas de Nîmes, alors que nous avons fait des travaux et que les habitants veulent être prémunis contre le risque. Certes, le préfet est un acteur primordial, mais il faut également former les élus : de nouveaux élus locaux sont nommés à chaque élection !

Je disais au préfet du Gard : pourquoi dépenser des millions d'euros pour des travaux d'aménagement, si l'on n'en tient pas compte pour définir les zones inondables en se calant sur l'aléa le plus fort ?

Nous avons eu affaire, à Nîmes en 1998, à une crue millénaire. Après travaux, les zones les plus touchées seraient protégées : la crue atteindrait 50 centimètres au lieu de deux mètre et demi. Le préfet me demande de construire massivement en raison de l'afflux de population, mais une grande partie du territoire est interdite à la construction.