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Nous avons tous beaucoup apprécié la qualité de votre exposé et la franchise de vos propos. Si nous sommes de tout coeur avec les Libanais, nous n'oublions pas les Syriens, car la France est également liée avec ce pays. Ma collègue Mme Josette Durrieu s'est interrogée sur une éventuelle intervention de la communauté internationale, que certains appellent de leurs voeux. Je rappelle toutefois que la Charte des Nations unies repose sur le principe de la souveraineté des Etats et de la non ingérence dans les affaires intérieures et...
...mis potentiels : le monde arabo-musulman, au nom de la « grande guerre contre la terreur », la Russie, enfin la Chine. L’intérêt de la France est d’abord dans la paix avec ses grands voisins. Il faut faire de la solution du problème israélo-palestinien une priorité ; la France doit y contribuer, y compris par l’envoi de forces d’interposition, si la démarche est sincère. C’est vrai aussi pour le Liban. Je n’évoquerai pas les questions sur lesquelles vous ne nous interrogez pas, mais sur lesquelles la plus grande prudence serait de mise : l’Irak, l’Iran, où nous n’allons pas jouer les imprécateurs, l’Afghanistan ; chacun sait que les racines du conflit sont ailleurs et que nous risquons d’être conduits à un enlisement de longue durée si nous ne donnons pas la priorité à une solution politique....