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...algré, naturellement, quelques critiques, la nouvelle organisation de la gouvernance hospitalière n'a pas suscité de rejet d'ensemble ; le fameux débat entre médecin président de la commission médicale d'établissement (CME) et directeur de l'hôpital est dépassé ; le vrai problème, maintenant, est de faire fonctionner des établissements assez lourds comme ceux de Paris, Lyon ou Marseille. Dans les CHU de taille moyenne les relations sont bonnes ; les relations entre directoire, conseil de surveillance et CME sont bonnes dès lors que le directeur a pris sur lui de ne pas appliquer strictement les textes et de continuer à solliciter l'avis des deux autres instances. D'où nos recommandations : que le conseil de surveillance délibère sur les orientations stratégiques et financières pluriannuelle...
Il faut expérimenter l'Ordam. Le secteur privé a fait pression pour une convergence des tarifs : le public devra rapidement progresser sur le coût des pathologies. En Languedoc-Roussillon, le privé réalise autant d'actes chirurgicaux que le public, qui compte pourtant deux CHU ! S'agissant des territoires de santé, les ARS ont fait des choix différents. Ainsi, en Franche-Comté, les quatre départements sont couverts par un seul territoire de santé ; en Auvergne, pour quatre départements, pas moins de cent vingt-trois territoires de santé, regroupés en quinze « supports » ! On verra les résultats à l'usage.