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...ières statistiques du Centre national du cinéma, la France est le premier marché européen du cinéma en 2018, avec le niveau de fréquentation le plus élevé : plus de 200 millions d’entrées pour la cinquième année consécutive. Cela démontre qu’il s’agit de la sortie culturelle préférée des Français. Le haut niveau de fréquentation des salles est lié à l’attractivité et à la diversité de l’offre de films, ainsi qu’à l’amélioration tant qualitative que quantitative des conditions de projection dans les salles. En cela, le développement des multiplexes depuis 1993 a certainement contribué à l’accroissement du nombre de spectateurs. Aujourd’hui, la France dispose du parc de salles le plus important et le plus dense d’Europe – le troisième du monde –, avec près de 6 000 écrans et un réseau encore bi...
Il apparaît que les négociations pour modifier l'accord de 2009 s'enlisent. Pourtant, la demande d'assouplissement de nos règles, compte tenu des bouleversements que connaît le paysage audiovisuel, est forte. Une polémique - peut-être voulue - a donné lieu à un fort retentissement lors du dernier festival de Cannes au sujet de la sélection de deux films d'une grande plateforme que vous connaissez tous, remettant le sujet au coeur des débats. Nous savons qu'il n'est pas du ressort de la loi d'intervenir sur la chronologie des médias qui, selon une directive européenne, relève des accords interprofessionnels. Il n'en reste pas moins que la première fenêtre est inscrite dans la loi et nous nous interrogeons sur la contribution qui pourrait être c...
...les acteurs. Nous ne voulons pas compliquer encore la chronologie des médias. La deuxième, qui est une question : comment nos groupes réagissent-ils à cette nouvelle concurrence et comment envisagent-ils de s'adapter ? La troisième : plutôt que des séquences à durée déterminée de 4 mois, 6 mois ou 10 mois, ne serait-il pas plus pertinent d'attribuer à chaque fenêtre une durée variable selon qu'un film trouve son public ou pas.
...oi, très réussie, sur la numérisation des salles a été, ô combien, bénéfique pour ce réseau ; je dirai même qu’il a été indispensable à son maintien. Les mesures à prendre sont intégrées dans notre système de financement du cinéma, système très envié à l’étranger et grâce auquel le cinéma français affiche une belle vitalité. Mais, à côté de cette vitalité, souvent liée à la réussite de quelques films phare ainsi qu’à l’émergence des multiplexes, qui ont attiré davantage de publics, le secteur connaît depuis peu quelques déséquilibres, puisqu’un tiers seulement des films affichent un résultat positif pour la production. Le cinéma français peine également à se maintenir face à la redoutable concurrence américaine. Les films français réalisent ainsi seulement un tiers des entrées, quand plus d...
...s pencher de nouveau sur les vrais enjeux : la prise en compte par l'Europe du financement par les distributeurs de télévision ; la TVA, puisque le pacte de compétitivité a soumis le cinéma au taux plein, à l'inverse des autres produits culturels ; la régulation du secteur, parce que la concentration, qui offre des avantages, ne doit pas empêcher l'émergence de nouveaux talents ; l'exposition des films, enfin, dès lors que l'on ne parle que de quelques-uns des 270 films qui sortent chaque année. Au-delà du crédit d'impôt, les commissions du film (nationale, régionales, départementales) ont pour vocation d'attirer des tournages. Celle de la Côte-d'Azur, que je préside, enregistre de bons résultats et aide considérablement, davantage en termes de logistique que sur le plan financier. Ces commis...
Je note le retard français en matière technologique et l'incapacité de la France à proposer une offre complète. Nous sommes obligés d'aller sur Apple Store. Netflix possède un catalogue de 15 000 films. Pourquoi n'est-on pas capable de faire la même chose en France ? La technologie nous amène à consommer américain alors qu'on devrait pouvoir avoir les mêmes services en France.
...e cinéma est une invention sans avenir. » C’était sans doute sous-estimer les évolutions technologiques régulières, qui allaient ponctuer l’histoire du cinéma et lui offrir chaque fois l’opportunité d’un nouveau rebond. La dernière en date concerne – nous sommes là pour en parler – la révolution numérique qui, après la production des œuvres, concerne aujourd’hui les équipements de projection des films dans les salles de cinéma. À cet égard, si la France est très bien équipée en termes de densité de salles, elle avait pris un peu de retard en ce qui concerne leur numérisation. Je citerai quelques chiffres : nous disposons d’une salle pour 12 100 Français, contre une salle pour 14 000 Européens. Je précise cependant que les Américains ont une salle pour 7 750 habitants ; en outre, ils ont pri...