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Je salue le rapport même si j'ai l'impression que le constat penche plutôt du côté négatif. On se félicite du retour d'un ministère des sports de plein exercice mais il s'agit d'abord d'un ministère des jeux olympiques. Je souhaiterais que le rapporteur explicite son avis de sagesse.
...otée que le sport, qui se réduit comme peau de chagrin. Vous dirigez l'ANS. J'aurais pu, si j'étais taquin, vous appeler M. le ministre, car tout le monde a bien compris que ce ministère fond comme neige au soleil. On constate une ambition certaine de l'État. Si l'on donne au sport de très haut niveau des objectifs de médailles sans y mettre les moyens - nous savons tous que, dans ce budget, les jeux Olympiques sont l'arbre qui cache la forêt -, alors on ment aux Français ! Ce n'est pas vous qui êtes visé. Au moment où la France est dans un état psychologique catastrophique, il existe deux leviers fondamentaux pour essayer de relever ce pays : la culture et le sport. Nous n'avons pas les capacités de mettre des moyens en face de nos ambitions. Alors soit on réduit nos ambitions - les Françai...
Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, le projet de loi de finances pour 2019 s’inscrit dans la préparation des grandes échéances sportives organisées par notre pays ces prochaines années : Coupe du monde féminine de football en 2019, Coupe du monde de rugby en 2023, Mondiaux de ski à Courchevel-Méribel en 2023, mais, surtout, jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Bien entendu, le spectre d’un financement des Olympiades 2024 au détriment du mouvement sportif plane déjà au-dessus de nos têtes. Pour l’éloigner ou tenter de le masquer, on nous annonce, à grand renfort de communication, des crédits en hausse, conformément à la trajectoire du budget triennal. Au-delà des effets d’annonce, qui ne trompent plus personne, et ...
...ble autour de l’effort, de la solidarité et de l’ambition. Le FDVA n’est crédité que de 25 millions d’euros au titre de sa nouvelle mission de financement des associations et ne saurait compenser la suppression de la réserve parlementaire. La diminution des contrats aidés, dont un tiers concerne le secteur associatif, a elle aussi frappé de plein fouet le monde sportif, et ce alors même que les jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 suscitent un élan sans précédent chez les bénévoles ! Pour toutes ces raisons, vous l’aurez compris, nous n’approuverons pas le budget de la mission « Sport, jeunesse et vie associative ».