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...mens ont montré le caractère essentiel de ce texte pour notre pays. Le temps de la mémoire et de la reconnaissance consiste aussi à porter un regard de vérité sur les événements de notre passé. Il s’agit, pour la France, d’accepter son histoire et de l’assumer pleinement. Ce devoir de mémoire, que tous ne font pas, est un passage incontournable pour notre avenir. Si la loi ne peut pas tout, j’espère qu’elle apportera malgré tout un peu de sérénité. L’article 1er constitue le cœur de ce projet de loi. Il nous permet d’abord d’exprimer notre reconnaissance envers les harkis, les moghaznis et les personnels des diverses formations supplétives. L’ajout précisant que notre nation les a abandonnés était nécessaire. Je me réjouis qu’il ait été préservé par la commission mixte paritaire. L’article...
...ari, à titre d’usage. Le nom de jeune fille s’effaçait devant le nom de l’épouse. Les choses changent, et la loi offre désormais à nos concitoyens davantage de liberté. Depuis 2003, les parents peuvent décider du nom transmis à leur enfant et choisir notamment celui de la mère. Cette possibilité n’est pas majoritairement mise en œuvre : plus de 80 % des enfants nés en 2020 portent le nom de leur père, mais cette attribution n’est désormais plus imposée ; elle est laissée au libre choix des parents. Cette plus grande liberté n’a cependant pas permis de résoudre toutes les difficultés, car notre nom de famille est choisi pour nous ; nous en héritons. Cet héritage est parfois lourd à porter. Il est parfois bien difficile d’être « le fils de » ou « la fille de ». Porter un nom qui prête à rire ...