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Interventions sur "fibre" de Joël Labbé


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Notre commission ne devrait-elle pas rédiger un rapport transpartisan sur cette question ? Certes, certains quartiers sont mal desservis, mais le problème des zones hyper-rurales est capital. La France a été électrifiée grâce au service public, tout comme pour l'eau, d'ailleurs. Pour la fibre, nous avons affaire à de grandes entreprises libérales. Augmenter le coût des abonnements ? Mais pensez aux ménages en difficulté, aux précaires ! Internet est devenu indispensable pour tous. Veut-on, oui ou non, avancer ?

...ne pouviez pas être applaudi par nous, élus nationaux, après avoir reproché à la nation française de ne pas vous soutenir suffisamment. Vous avez comparé votre situation à celle de vos concurrents dont le siège est au Luxembourg : la différence est absolument anormale. Leur taux d'imposition, et non le vôtre, est insupportable. L'écart se creuse entre les zones blanches et les autres zones. La fibre est adaptée pour une partie du territoire. Vous semblez apporter une solution complémentaire à laquelle les autorités nationales ne seraient pas sensibles par obscurantisme. Pouvez-vous nous fournir des précisions ?

... bien public – dont le numérique fait partie –, des services publics à rendre à la population. C’est bien cette culture qu’il s’agit de défendre aujourd'hui. L’engagement public implique que tous les consommateurs puissent bénéficier, entre autres choses, d’un accès à Internet avec un débit minimal fixé à 2 mégabits par seconde à l’horizon du 31 décembre 2013. Pour ce faire, le déploiement de la fibre optique jusqu’à l’abonné est nécessaire. Les chiffres annoncés par les pouvoirs publics, en matière, surtout, de déploiement du très haut débit, ne pourront pas être tenus. Des objectifs ambitieux ont été fixés par le Président de la République en février 2010 : 70 % des foyers devront être éligibles au très haut débit en 2020 et 100 % en 2025. Pourtant, au rythme de déploiement actuel, il faudr...

… tous cotés en Bourse, parviennent, tout en étant concurrents, à parfaitement s’entendre, ce pour quoi ils ont d’ailleurs été condamnés en 2005 à verser une amende de 500 millions d’euros. Le dispositif actuel repose sur ces opérateurs privés, qui ne déploient la fibre que dans les zones rentables, c’est-à-dire les zones urbaines. La situation vaut tout aussi bien pour la téléphonie que pour le haut ou le très haut débit. De plus, leurs projets ne les engagent en aucune façon et bloquent l’initiative des collectivités territoriales, ce qui est inacceptable. En revanche, bien entendu, il revient aux collectivités territoriales de financer les investissements né...