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Interventions sur "métier" de Joël Labbé


11 interventions trouvées.

...els devront prochainement être remplacés. Schématiquement, il existe deux types d'agriculture, l'agriculture moderne, presque industrialisée, pour laquelle la main-d'oeuvre humaine sera de moins en moins nécessaire, et l'agriculture paysanne, très liée à l'agriculture biologique et aux territoires. Aujourd'hui, il semble manquer un grand plan stratégique de renouvellement des populations dans ces métiers. Comment avancer véritablement du point de vue sociétal pour recruter les futurs professionnels, tant dans une vision industrielle que pour répondre à la demande forte de paysans au sens noble du terme ?

...exion par rapport au manque de moyens. On a commencé à supprimer ces fameux 300 emplois, et l'on va continuer sur cette lancée, alors qu'on veut développer l'enseignement agricole. Je sais que vous n'y êtes pour rien, mais il faut qu'on insiste pour que ces besoins d'emplois restent pourvus et développés. J'ai un second point. J'ai été rapporteur d'une mission sur les plantes médicinales et les métiers de l'herboristerie. C'est un domaine de métiers auquel aspirent de nombreux jeunes. J'ai eu l'occasion de visiter le centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA) de Nyons, qui ne désemplit pas, et qui propose une formation de brevet professionnel de responsable d'entreprise agricole, orientation paysan-herboriste. Ce métier n'est pas reconnu officiellement et c'est notre ...

...tif « Pour un réveil écologique », ont lancé un manifeste, signé par plus de 32 000 étudiants de grandes écoles s'engageant à refuser de rejoindre des entreprises polluantes. Cette initiative est révélatrice d'une tendance de fond : selon une étude de la Confédération des grandes écoles, 72 % des jeunes considèrent l'adéquation entre travail et valeurs comme un critère primordial de choix de leur métier. Ce constat est partagé par les entreprises, qui font état, notamment dans l'industrie, l'agroalimentaire ou la chimie, de difficultés de recrutement liées à un déficit d'attractivité pour les jeunes diplômés en quête de sens dans leur travail. Certes, il est pertinent d'adapter les compétences de la population aux entreprises, mais ne doit-on pas également inverser la logique, ou plutôt rétabl...

Je vous ai posé la question, car je suis tombé sur une brochure qui vous définissait comme herbaliste. Outre votre qualité d'herboriste et de présidente de la guilde des herboristes du Québec, vous dirigez l'école FloraMedicina. Le diplôme d'herboriste sanctionne-t-il une formation diplômante ? Le métier est-il reconnu ?

On met souvent en avant les risques liés à l'usage des plantes qu'il y aurait sur la santé. En tant que professionnelles, pouvez-vous nous dire si des accidents surviennent liés au métier d'herboriste ?

...rois pays n'est mieux placé que les autres. La situation n'est pas idéale et il va falloir avancer. Vos expériences nous intéressent donc grandement. Nous avons eu l'occasion d'auditionner des herboristes français, paysans-herboristes ou herboristes de comptoir : ils font preuve, tout autant que vous, d'un vrai sens des responsabilités. Derrière votre discours et le leur, c'est la passion pour ce métier qui s'exprime, la passion de l'humain et de la santé humaine. Vous l'avez dit, il importe de travailler en amont sur la question du bien-être, de la prévention. C'est là que peuvent se trouver les complémentarités entre les différents métiers, entre ceux qui sont liés directement à la thérapie et le métier d'herboriste. Je vous donne rendez-vous pour une prochaine fois. Lorsque la mission aura r...

Vous pratiquez vos métiers avec passion et je note également une certaine part de poésie dans vos propos. Trois niveaux de métiers sont souvent évoqués : les paysans-herboristes, les commerçants-herboristes et les pharmaciens-herboristes. Faut-il évoluer vers la reconnaissance de ces trois métiers ? Le cas échéant, comment voyez-vous la structuration de cette profession si elle était mise en place et l'articulation entr...

Pharmacien en milieu rural, c'est un vrai sujet ! Mais n'opposons pas les deux métiers. Je note aussi que les chaînes de pharmacie vont là où elles peuvent faire du business, éventuellement au détriment de l'aménagement du territoire. M. Antiste regrette que nos travaux se déroulent dans un temps contraint. Bien sûr, mais notre réflexion ne s'arrêtera pas à la fin de la mission. Nous discuterons de la meilleure manière d'avancer, ensuite, collectivement. Notre collègue Antiste a...

La question du statut - pour un ou plusieurs métiers - est posée et renvoie à des attentes. Doit-on se satisfaire de la situation actuelle ou faut-il faire évoluer la législation ? Il existe des formations, qui tendent vers une certaine harmonisation, mais faut-il évoluer vers une formation diplômante ?

...teurs s'intéressent en France à l'herboristerie, aux plantes médicinales sous toutes leurs formes et autres produits d'origine naturelle. Des formations d'herboriste sont dispensées au sein de cinq écoles, sans que le diplôme soit reconnu. La profession d'herboriste a disparu du code de la santé publique en 1941 et certains acteurs de la profession militent pour une meilleure reconnaissance de ce métier. Dans ce contexte, il me semble que notre mission pourrait s'attacher à dresser un état des lieux complet de l'herboristerie et de la filière des plantes médicinales en France, à écouter les attentes des principaux acteurs et à faire le point sur le cadre législatif et réglementaire encadrant les métiers et les produits. Nos travaux pourront nous conduire à approfondir le sujet selon deux axes...

Le titre de la mission a été travaillé et choisi. Des filières intéressantes méritent d'être développées. Le terme « métiers » a été inscrit volontairement au pluriel. Nous devons commencer par faire un état des lieux de l'herboristerie dans notre pays.