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...ire, quels pourraient être ces aménagements ? Ne risque-t-on pas de remettre en cause les fondamentaux de ce protocole ? Celui-ci fait polémique au Royaume-Uni car il met l'Irlande du Nord dans une situation de double appartenance. Sur les droits des citoyens, ne serait-il pas utile de mettre en place un comité spécifique, qui puisse contrôler la réciprocité des droits entre citoyens européens et britanniques ?
...ire, quels pourraient être ces aménagements ? Ne risque-t-on pas de remettre en cause les fondamentaux de ce protocole ? Celui-ci fait polémique au Royaume-Uni car il met l'Irlande du Nord dans une situation de double appartenance. Sur les droits des citoyens, ne serait-il pas utile de mettre en place un comité spécifique, qui puisse contrôler la réciprocité des droits entre citoyens européens et britanniques ?
...ire, quels pourraient être ces aménagements ? Ne risque-t-on pas de remettre en cause les fondamentaux de ce protocole ? Celui-ci fait polémique au Royaume-Uni car il met l'Irlande du Nord dans une situation de double appartenance. Sur les droits des citoyens, ne serait-il pas utile de mettre en place un comité spécifique, qui puisse contrôler la réciprocité des droits entre citoyens européens et britanniques ?
...0 personnes. Je ne suis même pas sûre qu'il reste 50 000 personnes non identifiées, car le nombre de binationaux se révèle très important. Ce travail doit être poursuivi, mais les agents méritent vraiment toute notre reconnaissance. Vous indiquiez qu'il nous faudrait être ambitieux et déterminés pour deux. L'un de vos prédécesseurs remarquait que nous manquions de liens plus approfondis avec les Britanniques, comme nous en avions tissé avec l'Allemagne. De nombreux échanges se sont noués dans le cadre du Traité de l'Elysée et bien au-delà. Ce n'est pas vraiment le cas avec le Royaume-Uni, en dehors du Conseil franco-britannique. Les accords de Lancaster House nous structurent. Nous nous rencontrons aussi dans des organisations internationales. Cependant, il faudra sans doute travailler plus fortemen...
Le problème est que le Parlement britannique est discrédité alors que la démocratie britannique s'est toujours vantée d'être un modèle d'équilibre. Boris Johnson est un populiste. Il joue une carte nationaliste face à une Union européenne dont il connaît tous les rouages, pour avoir été correspondant à Bruxelles lorsqu'il était journaliste. La situation semble bloquée. Je salue l'initiative conjointe de nos deux commissions qui ont consti...
Étant élue des Français de Grande-Bretagne et d'Irlande depuis 31 ans, je vis moi aussi au Royaume-Uni, et je me sens donc particulièrement concernée. Je voulais vous remercier de votre présence et rappeler tout ce que nous devons au peuple britannique. J'étais aux cérémonies du débarquement et en particulier à la cérémonie franco-britannique qui était extrêmement émouvante et nous ne pouvons l'oublier. Parler des questions de défense est fondamentale, et vous avez bien fait de parler de l'OTAN. Je suis membre de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN où je préside une commission et je dois dire que nous y trouvons des parlementaires britannique...
...ir au Royaume-Uni. L'incertitude pèse sur quasiment toutes les entreprises. En tant que responsable industriel, sans langue de bois, pensez-vous que ce report est une mauvaise solution ? Ne vaudrait-il pas mieux favoriser une décision beaucoup plus rapide ? Quelles seraient les conséquences de chacun de ces scénarios ? Je m'inquiète aussi des conséquences que notre décision pourrait avoir sur les Britanniques, avec qui nous entretenons des liens économiques très forts, la Grande-Bretagne représentant notre premier excédent commercial. Je ne voudrais pas que la presse britannique se fasse l'écho d'une hostilité française. Nous sommes habitués au French bashing ; ne donnons pas le bâton pour nous faire battre.
...té, monsieur Grumiaux. Le nombre de vos questions ne fait qu'ajouter à notre inquiétude. Nous aurions préféré que vous nous rassuriez sur l'état de préparation des entreprises adhérentes à la FNTR, mais nous comprenons évidemment les difficultés et l'immense complexité de la question. La bureaucratie reste un gros problème au sein de l'Union européenne. Quel est l'état d'esprit de vos homologues britanniques ? Comment travaillez-vous ensemble ?
...té, monsieur Grumiaux. Le nombre de vos questions ne fait qu'ajouter à notre inquiétude. Nous aurions préféré que vous nous rassuriez sur l'état de préparation des entreprises adhérentes à la FNTR, mais nous comprenons évidemment les difficultés et l'immense complexité de la question. La bureaucratie reste un gros problème au sein de l'Union européenne. Quel est l'état d'esprit de vos homologues britanniques ? Comment travaillez-vous ensemble ?
Moi aussi je suis désespérée. Élue depuis trente ans des Français de Grande-Bretagne et d'Irlande, j'ai du mal à réaliser l'ampleur du désastre. Beaucoup de Britanniques pensaient, comme moi, qu'une solution serait trouvée, que Mme May imposerait sa sortie négociée. Le Royaume-Uni est un des seuls pays avec lequel nous avons un excédent commercial. La France serait donc très touchée en cas de no deal. Les Britanniques sont désorientés. Le travail a été fait avec les pays du Commonwealth et d'autres pays. Le Royaume-Uni est un pays de commerçants, pragmatique,...
...z les partisans du maintien et j'ai peur que, dans ces conditions, une sortie sans accord puisse apparaître comme la solution pour dépasser les difficultés immédiates. Nous risquons de faire face à des temps troublés. Je suis tout de même étonnée de constater que la décision de la Cour de justice de l'Union européenne sur la révocation de l'article 50 n'ait pas été davantage reprise dans le débat britannique alors qu'elle constitue un élément de réflexion important. Je m'inquiète enfin pour les 300 000 ressortissants britanniques installés en France. La situation pour un certain nombre d'entre eux est délicate puisqu'ils ne bénéficieront plus des avantages liés à la citoyenneté européenne et se trouvent dans le même temps dans l'impossibilité de pouvoir rentrer au Royaume-Uni où ils n'ont plus de bi...
Dans le contexte de grande incertitude que nous connaissons, on me permettra de penser tout d’abord, en tant que sénatrice des Français établis hors de France, mais surtout en tant que résidente française au Royaume-Uni, épouse d’un ressortissant britannique depuis près de trente-cinq ans, élue des Français du Royaume-Uni et d’Irlande depuis trente ans, à mes compatriotes vivant au Royaume-Uni, ainsi qu’aux quelque 300 000 Britanniques résidant en France, que le risque aujourd’hui avéré d’un Brexit « dur », sans accord, plonge dans une angoisse croissante. Madame la ministre, vous avez rassuré les membres du groupe de suivi sur le retrait du Royaume...
...exit. Revenir sans cesse à de Gaulle qui ne voulait pas de la Grande-Bretagne dans le marché commun revient à entretenir une atmosphère contreproductive. La presse anglaise nous a toujours été hostile : elle ne cesse d'alimenter le sentiment anti-français. Nous devons prêter attention à nos propos en tant que responsables politiques. Les choix des ressortissants français en Grande-Bretagne et britanniques en France ont été faits en fonction d'un contexte donné, qui favorisait l'échange de droits. Les Britanniques installés en France ont tout vendu, ont restauré des villages dans notre pays, ont contribué à l'économie locale : s'ils devaient retourner en Grande-Bretagne, ils n'auraient plus les moyens de s'acheter quoi que ce soit. Jean-François Rapin a raison, la Grande-Bretagne voudra une immi...
...nche, certaines difficultés peuvent se faire jour dans la mise en oeuvre. Des exemples concrets montrent que les bonnes paroles ne sont pas toujours suivies d'effet... Par conséquent, mon amendement n° COM-27 tend à prévoir la constitution d'un comité de suivi constitué de parlementaires des deux pays. J'ai d'ailleurs eu l'occasion d'évoquer un tel comité avec des diplomates et des parlementaires britanniques, qui se sont montrés enthousiastes.
Je m'attendais à cette réponse du rapporteur, mais on enverrait avec cette mesure un signal positif au Parlement britannique. S'il ne souhaite pas y donner de réponse favorable, dont acte, mais il me paraît opportun de le faire figurer dans le texte. Du reste, si cet amendement n'est pas adopté, on peut le faire au travers du groupe d'amitié.
Vous avez cité les propos rassurants de Mme May. Je vous rappelle aussi que lors de votre venue à Londres, vous vous étiez dite confiante. Les négociations actuelles sur le sort des Britanniques installés en France et sur les Français installés en Grande-Bretagne sont-elles dissociables du sort réservé à tous les autres Européens ? Quel est l'état d'esprit des Britanniques sur cette question ?
Il me semble que les Britanniques sont moins inquiets qu'il n'y paraît à l'extérieur du Royaume-Uni. La situation économique du pays n'est pas si mauvaise ; en particulier, le chômage est plus faible que dans les autres États européens, notamment en France. Le directeur de Chatham House, institution dont j'ai été membre pendant des années, m'assure que, désormais, les Britanniques ont réellement envie que le Brexit ait lieu, ce...
Votre initiative est essentielle et mon expérience, tant de sénatrice que de représentante des Français de l'Étranger, est ancrée en Grande-Bretagne. Notre groupe de suivi s'est rendu à Westminster. Vous avez été auditionnés au Parlement européen, mais l'avez-vous été par le Parlement britannique ?
Quels sont vos liens avec les associations de ressortissants britanniques en Europe ?
Les Britanniques me semblent pourtant tolérants. Les cas de xénophobie sont-ils si fréquents ?