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...itiative de Nicolas Sarkozy, de l'Union pour la Méditerranée (UPM) qui suscitait de grandes espérances, l'objectif étant le développement concerté des pays de la rive sud et la transformation de cet espace en une zone de coprospérité, trois ans après le déclenchement en Tunisie d'évènements qui allaient entrainer la chute de Ben Ali et une révolution qui allait s'étendre à nombre d'Etats du monde arabe et conduire à des changements de régimes (Libye, Tunisie, Égypte) ou des évolutions (Maroc, Algérie) et à l'arrivée au pouvoir, seuls ou au sein de coalition, de partis islamistes, proches de la mouvance des Frères musulmans aux termes d'élections démocratiques, il était particulièrement opportun que notre commission s'interroge à cet instant sur la situation de ces Etats, leur devenir et leurs p...
...int son apogée reste un atout véritable. Le potentiel est immense. Il faut le diversifier et monter en gamme. Mais ces pays doivent veiller à la protection de son environnement. Par ailleurs et cela constitue un avantage, les pays du Maghreb entretiennent des liens étroits mais de nature différente avec le monde arabo-musulman et les pays africains. L'Algérie était très influente auprès des pays arabes modernistes et, en raison des luttes anticoloniales, auprès des pays africains notamment au sein de l'Union africaine où elle mène une active diplomatie. Le Maroc bénéficie de liens étroits avec les pays du Golfe et, en Afrique, notamment de l'Ouest, son influence est fondée sur les liens économiques, sociaux, universitaires et confrériques. Enfin, les pays du Maghreb disposent d'une culture de...
...s, soit 500 millions d'ici 2050 ! « Un boulevard s'ouvre pour la France ». Et on aperçoit se dessiner les limites d'une « grande région Nord-Sud » constituée de l'Europe, de la Méditerranée, du Maghreb et de l'Afrique. Et elle pèserait dans la mondialisation. Les grandes entreprises mondiales s'organisent déjà autour de ces perspectives et le capital, comme souvent, anticipe. Après les révoltes arabes et les désordres qui s'en suivent, souhaitons que les forces démocratiques reprennent le pouvoir et fassent triompher les valeurs de justice et de dignité de l'homme.
Les « Printemps arabes » sont un mouvement profond et marquent une « rupture ». Ils n'avaient pas été prévus dans le « Livre blanc » de 2008. « L'Arc de crise » est en pleine évolution. Et ces mouvements sont sûrement appelés à durer. Les révolutions ont renversé des régimes, installés après la période coloniale et avérés être des gestionnaires prédateurs. Pendant des décennies, au nom de la stabilité, nous avons ac...
La notion d'islam politique constitue effectivement, pour une majorité de musulmans, un pléonasme. L'un des enjeux de la situation actuelle dans les pays arabes sera bien de définir la place de la loi civile par rapport à la loi divine. On a souvent sous-estimé le rôle social de l'islam dans ces pays sans bien comprendre que les mouvements islamistes ont été parfois les seules structures à offrir des services sociaux à des populations qui avaient été largement délaissées par les Etats en place.
s'est interrogée sur les conséquences d'une réorientation de la stratégie américaine en faveur de la Syrie, qui pourrait avoir pour conséquence de sacrifier les intérêts du Liban. Elle a fait valoir que le Quartet pourrait s'adjoindre la Ligue arabe pour renforcer son poids politique. Elle a rappelé les propos tenus par Khaled Mechal, chef du bureau politique du Hamas, selon lesquels « Israël est un fait », exprimant le souhait qu'il s'agisse là d'une reconnaissance implicite. Elle s'est interrogée sur l'attitude de la communauté internationale sur le respect des résultats des élections dans les territoires palestiniens. En réponse, M. Nass...