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... est intenable. Vous avez rappelé que l'occupation était militaire. J'étais en Palestine la semaine dernière et j'ai ressenti le poids de la présence militaire, celle d'une puissance nucléaire. Or la paix n'est assurée que par l'équilibre des forces. Toutes nos énergies sont tendues vers la paix. La conférence internationale est une réponse. Le président de l'OLP, seul politiquement légitime - le Hamas n'en fait pas partie - déposera-t-il à l'ONU une résolution demandant la fin de l'occupation? Adhérerez-vous au statut de Rome sur la Cour pénale internationale ?
Personne ne dira que le Hamas n'est pas une organisation terroriste, et nous condamnons le terrorisme. Mais ce n'est pas la communauté internationale qui est à l'origine de sa création. La France s'engage pour un processus de paix. Nous pensons que la création de deux Etats est nécessaire à l'existence même d'Israël et à sa sécurité. La reconstruction de Gaza coûtera entre deux et cinq milliards d'euros (3,5 milliards d'euros...
a estimé que Mahmoud Abbas aurait pu représenter une opportunité mais qu'il avait été discrédité. Elle a considéré que la communauté internationale portait une lourde responsabilité pour avoir refusé de reconnaître des résultats électoraux qui ne lui convenaient pas. Elle a souhaité savoir si le Hamas aurait pu être intégré dans un processus évolutif en 2006. Elle a considéré que le mouvement devait devenir un interlocuteur.
...860, et le droit international est bafoué. Je voudrais maintenant insister avec force sur ce que je considère comme une erreur majeure commise par la communauté internationale en 2006. L’année précédente, Mahmoud Abbas, président du comité exécutif de l’OLP et porteur d’un certain espoir, avait été élu président de l’Autorité palestinienne dans des conditions tout à fait normales, tandis que le Hamas gagnait les élections municipales. En 2006 se tinrent les élections législatives, marquées par un face-à-face entre le Fatah et le Hamas. Ces élections voulues, observées – j’ai fait partie des observateurs – et validées par la communauté internationale furent remportées par le Hamas, ce qui a été vécu comme un événement dramatique, terrible ! Qu’a fait alors la communauté internationale ? Elle ...
...ultat des élections, était-ce vraiment la bonne stratégie ? Je me souviens d’une audition par la commission des affaires étrangères du Sénat du ministre de l’époque, M. Douste-Blazy, au cours de laquelle nous nous étions déjà posé la question. Aujourd’hui, avec le recul, je le dis clairement : nous avions l’obligation de respecter le résultat de ces élections, puisque nous n’avions pas refusé au Hamas le droit de présenter des candidats. Le même raisonnement vaut d’ailleurs pour le Hezbollah, qui compte non seulement des élus au Parlement libanais, mais aussi des ministres au gouvernement. Du reste, il faudra bien décider un jour si, oui ou non, un groupe armé de résistance peut participer au jeu démocratique. Monsieur le ministre, aujourd’hui, si nous faisons un bilan, nous sommes donc en dr...
a souligné que nul n'avait prévu les résultats des élections palestiniennes et que le Hamas s'était engagé dans le processus démocratique en pensant qu'il resterait minoritaire. Elle s'est demandé s'il fallait voir là un éventuel signe de pragmatisme de la part des dirigeants de ce mouvement. Indiquant que l'électorat féminin avait contribué au succès du Hamas, elle s'est interrogée sur l'attitude que prendrait ce dernier quant à la place des femmes dans la société. Elle a souhaité que ...
...réserver sa mainmise sur l'espace qu'elle a perdu en Asie centrale et dans le Caucase. Evoquant ensuite les élections palestiniennes, elle a considéré que la position française devait, certes, être ferme, mais aussi faire preuve de subtilité et de diplomatie, sans négliger le fait que ce processus électoral s'était déroulé dans un pays occupé. Elle a estimé que nul n'avait souhaité la victoire du Hamas, liée à la sanction par les électeurs palestiniens du bilan du Fatah, mais a rappelé que le texte de campagne de ce mouvement ne faisait plus mention de la destruction d'Israël, à la différence de sa charte fondatrice, et évoquait, à défaut de désarmement, une trêve.