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...ui beaucoup de sujets liés à la santé. Nous avions déjà traité de cette thématique mais nous pourrions poursuivre dans les prochaines années. Le papillomavirus est un sujet important mais peut-être pas le plus opportun dans le contexte actuel. Il y a de nombreux témoignages actuellement sur les violences obstétricales. Pour moi si nous traitons de la prostitution, il faut qu'il y ait le terme « mineurs » car c'est un phénomène qui inquiète énormément les procureurs, les chefs d'établissements et tous les acteurs concernés. Il faut que les jeunes filles prennent conscience que c'est une entrée dans un cercle infernal. Je soutiens l'organisation d'un événement sur les femmes afghanes, en donnant en priorité la parole aux femmes afghanes. Alors que la session s'arrête fin février, qu'organise-t...
J'ai été sensible aux propos d'Annick Jacquemet quant au fait de lier éducation et prostitution des mineurs. Pour revenir sur le sujet du 8 mars, si nous faisons un événement avec la délégation aux entreprises, je pense qu'il ne faut pas mettre en lumière uniquement les cadres, mais aussi les femmes qui ont été « premières de corvée » à l'occasion de la crise sanitaire.
...rtée de cette allocation. Au fond, ce sont des augmentations de crédits en trompe-l’œil, qui masquent, en réalité, des mesures d’économies, le Gouvernement prenant aux uns pour donner aux autres. Et votre plan Pauvreté, madame la ministre, ne nous rassure pas ! Éric Bocquet en ayant déjà parlé, je ne m’y attarderai pas. De plus, toujours dans le programme 304, les financements liés au suivi des mineurs non accompagnés progressent, mais cette augmentation des crédits est contrebalancée par le nombre croissant de bénéficiaires. La mise en œuvre de ce dispositif dépend des départements, qui sont en grande difficulté, vu leur étranglement financier, tandis que les aides versées par l’État sont largement insuffisantes. Le Gouvernement doit prendre ses responsabilités et assurer une réelle protection...
...ications sont tout de même surprenantes. Vous venez de défendre un amendement auquel nous étions opposés, et pour cause : il tend à transférer divers crédits du ministère des solidarités et de la santé vers un budget entièrement différent, celui de la justice. À présent, il s’agit de traiter un sujet que tous les orateurs ou presque ont évoqué dans leur intervention, à savoir l’accompagnement des mineurs, et vous estimez qu’il est impossible de toucher à l’enveloppe. Nous l’avons souligné au cours de la discussion générale : les budgets actuels sont totalement insuffisants pour répondre aux problématiques des populations fragilisées. Avec cet amendement, l’on propose, en quelque sorte, un système de vases communicants. On peut comprendre la logique suivie, mais il s’agit en définitive de prendre...
...nte avec l’ensemble de notre discours. Les personnes étrangères bénéficiaires de l’aide médicale de l’État doivent être intégrées au régime général de la sécurité sociale. Cela s’inscrit dans le prolongement de notre combat humaniste, solidaire et universel, qui refuse d’opérer des distinctions selon les nationalités, d’autant que les bénéficiaires actuels de l’AME sont pour 21 % d’entre eux des mineurs, c’est-à-dire des individus particulièrement vulnérables. Pour toutes ces raisons, nous ne voterons pas les crédits de la mission « Santé ».