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...férentiel ne valide a posteriori leur raisonnement et leur refus d'appliquer la loi. En effet, en conditionnant l'application de la loi à un futur référentiel, nous inversons, d'une certaine manière, la charge de la preuve : ce ne sera pas aux diffuseurs des contenus pornographiques de prouver qu'ils ont tout fait pour interdire l'accès aux mineurs ; le mistigri passera dans les mains de l'Arcom, qui devra apporter aux sites les outils nécessaires à l'application de la loi. Nous devrons bien préciser, dans le débat parlementaire, que les sites auront l'obligation non seulement de se conformer au référentiel, mais aussi de bloquer l'accès des mineurs par tout moyen, en l'état de l'art, c'est-à-dire compte tenu de l'ensemble des évolutions technologiques qui ne manqueront pas de se produi...
Monsieur le ministre, vous voulez faire au mieux et je vous donne acte de votre bonne volonté. Toutefois, nous sommes législateurs. Vous savez que notre proposition d'écran noir est efficace. Mais lorsque vous nous répondez qu'il faudra pousser l'Arcom à prendre en compte cette proposition sénatoriale, cela ne me satisfait pas. Je n'ai ni l'intention ni les moyens de pousser l'Arcom. Ils font d'ailleurs un peu ce qu'ils veulent par rapport au Parlement… Nous les auditionnons, mais n'avons aucun moyen de les « pousser » – vous en avez certainement plus que nous, monsieur le ministre. Je ne suis pas certaine qu'il faille laisser ce sujet au seul...
Notre devoir de législateur est de chercher des solutions qui sécurisent les parents. La loi du 13 novembre 2014 relative à la lutte contre le terrorisme a accordé à l'Arcom le pouvoir de prendre des décisions coercitives à l'égard des sites pédopornographiques et terroristes. Compte tenu de la fragilité et de l'engorgement de notre système judiciaire, vous paraîtrait-il pertinent d'étendre le champ de cette loi aux sites pornographiques qui permettent l'accès aux mineurs ? Par ailleurs, pourrait-on contraindre les sites pornographiques à rendre leurs contenus payan...
Bonjour. Certaines de mes questions ont été élaborées avec l'association Osez le féminisme ! et avec Céline Piques, sa porte-parole. D'abord, pourquoi l'Arcom ne saisit-il pas le tribunal administratif pour ordonner le blocage des sites ? Pourquoi l'action des associations est-elle préalable ou même plus offensive que la vôtre, alors même qu'elles disposent de peu de moyens et que vous en avez davantage ? Ma question suivante porte sur les délais entre la création des sites illégaux et leur blocage. S'ils sont trop longs, les sites créent immédiatement...