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C'est avec beaucoup de stoïcisme et de retenue que l'on écoute les différentes prises de position des sénateurs d'extrême droite, qu'ils soient zemmouristes ou membres du Rassemblement national (RN). Mais il faut tout de même, de temps en temps, relever certaines contradictions ! Lors de la présentation de cet amendement, il nous a été expliqué qu'il faudrait refuser la carte de séjour aux ascendants d'un mineur non accompagné, lequel est au reste un demandeur d'asile, au prétexte que M. le représentant du RN n'aime pas les mineurs non accompagnés. Mais il ne les aime manifestement pas accompagnés non plus, puisqu'il s'agit, en l'espèce, de la possibilité de faire venir un parent ou un ascendant ! En réalité, vous n'aimez les mineurs étrangers ni accompagnés de leurs parents n...
...préfectures, afin de permettre à des femmes – le plus souvent – de sortir de la prostitution au travers d'un parcours encadré. Selon l'office central pour la répression de la traite des « êtres humains » (OCRTEH), 80 % des prostituées sont des personnes étrangères souvent victimes des réseaux de traite. Aussi, pour sécuriser ce parcours de sortie de la prostitution, le préfet délivre un titre de séjour temporaire de six mois à la personne qui suit un tel parcours. Or les professionnels et les associations siégeant au sein des commissions départementales considèrent que la durée de six mois est trop courte. Nous proposons donc d'étendre à un an la durée de ce titre de séjour. Le préfet conserve toute compétence pour suspendre ou retirer le titre de séjour en cas de sortie prématurée de ce parco...
Monsieur le ministre, nous sommes aussi motivés l'un que l'autre pour lutter contre les réseaux de traite et pour aider les personnes prostituées à les dénoncer. Pour autant, les enquêteurs m'ont expliqué que les raisons les incitant à déposer plainte et à dénoncer les organisateurs des réseaux étaient très diverses et ne se limitaient pas au simple échange entre un titre séjour prolongé et un dépôt de plainte. L'une des raisons qui pèse le plus lourdement sur leur décision a trait aux moyens dont disposent les réseaux de traite pour faire pression sur les familles restées au pays. Vous pouvez mettre tout ce que vous voulez dans la balance, vous n'arriverez pas à les convaincre de mettre leur famille ou leurs enfants en danger afin d'obtenir six mois de délai supplément...