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Interventions sur "alimentation" de Laurent Duplomb


3 interventions trouvées.

...3 % pour les oléoprotéagineux à destination de nos élevages. Je crois qu'on ne mesure pas, pour nos parents, le choc que représentent ces chiffres. Or, moins de souveraineté alimentaire aboutit à un alourdissement de l'empreinte environnementale de notre modèle alimentaire, car une denrée importée a évidemment un bilan environnemental plus lourd par un effet transport. 77 % du trafic généré par l'alimentation des ménages français est induit par les importations et 53 % des émissions de gaz à effet de serre du transport de denrées alimentaires sont imputables aux denrées importées. Il faut également prendre en compte les divergences des pratiques agricoles : si nous importons des denrées de pays moins-disant par rapport aux normes françaises, le bilan environnemental global pour la planète est évidemm...

...3 % pour les oléoprotéagineux à destination de nos élevages. Je crois qu'on ne mesure pas, pour nos parents, le choc que représentent ces chiffres. Or, moins de souveraineté alimentaire aboutit à un alourdissement de l'empreinte environnementale de notre modèle alimentaire, car une denrée importée a évidemment un bilan environnemental plus lourd par un effet transport. 77 % du trafic généré par l'alimentation des ménages français est induit par les importations et 53 % des émissions de gaz à effet de serre du transport de denrées alimentaires sont imputables aux denrées importées. Il faut également prendre en compte les divergences des pratiques agricoles : si nous importons des denrées de pays moins-disant par rapport aux normes françaises, le bilan environnemental global pour la planète est évidemm...

...ibilité d'opérer des transferts du premier vers le second pilier, à hauteur de 15 % ; désormais l'inverse est possible, ainsi que le doublement de ce transfert. Le discours de M. Macron à la Sorbonne, la volonté de certains États qui réclament plus de subsidiarité, autrement dit une PAC de moins en moins « commune » et la possibilité de ces transferts vont dégrader notre situation. En France, l'alimentation n'a jamais été de meilleure qualité alors que l'agriculture n'a jamais été aussi maltraitée ; et les discours anxiogènes rendront inévitable en France un transfert de 30 % du premier au second pilier pour financer des mesures agro-environnementales. Or, pendant ce temps, la Pologne transférera 15 % du deuxième au premier pilier pour accroître sa compétitivité ! Le 28 mai prochain, je vous prése...