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Interventions sur "négociation" de Marianne MARGATÉ


6 interventions trouvées.

...s institutions financières nous expliquent pourtant que 50 % de la hausse des prix est due aux profits. C'est bien là que le bât blesse ! Depuis la loi de modernisation de l'économie et la concentration qui s'en est suivie dans la grande distribution, un modèle oligarchique s'est mis en place, ne permettant pas un réel partage de la valeur dans la chaîne agroalimentaire. Jouer avec les dates des négociations commerciales n'y changera rien ! Il a été maintes fois démontré que le libre jeu de la concurrence n'entraîne pas des baisses de prix. Si vous voulez agir sur la hausse des prix, il faut aller au blocage, s'attaquer aux marges, poser la question du pouvoir d'achat, qui est la vraie urgence.

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, depuis 2018, le Parlement s’acharne en vain à réguler les négociations commerciales entre la grande distribution et les fournisseurs. L’obstination du Gouvernement à proposer les mêmes solutions simplistes est déconcertante, surtout quand on sait que l’inflation alimentaire a récemment baissé, sans que cela change quoi que ce soit. Depuis le 7 avril dernier, Bruno Le Maire demande, menace, garantit, mais n’obtient pas grand-chose. Et aujourd’hui, ce projet de loi...

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, depuis 2018, le Parlement s'acharne en vain à réguler les négociations commerciales entre la grande distribution et les fournisseurs. L'obstination du Gouvernement à proposer les mêmes solutions simplistes est déconcertante, surtout quand on sait que l'inflation alimentaire a récemment baissé, sans que cela change quoi que ce soit. Depuis le 7 avril dernier, Bruno Le Maire demande, menace, garantit, mais n'obtient pas grand-chose. Et aujourd'hui, ce projet de loi...

... conséquences. Depuis juin 2021, on nous promet que l'inflation sera temporaire ; ce projet de loi ne tend qu'à perpétuer cette illusion. Pourtant des solutions d'urgence existent : indexer les salaires sur l'inflation, geler les prix, ou encore bloquer à la baisse les marges des industriels de l'agroalimentaire et de la grande distribution. Dans ces conditions, vous le comprendrez, avancer les négociations commerciales de quelques semaines pour que les prix au consommateur baissent est dérisoire, quand, comme nous, on veut lutter en urgence contre la hausse des prix des biens de tous les jours. Pour toutes ces raisons, notre groupe votera contre ce texte.

... conséquences. Depuis juin 2021, on nous promet que l’inflation sera temporaire ; ce projet de loi ne tend qu’à perpétuer cette illusion. Pourtant des solutions d’urgence existent : indexer les salaires sur l’inflation, geler les prix, ou encore bloquer à la baisse les marges des industriels de l’agroalimentaire et de la grande distribution. Dans ces conditions, vous le comprendrez, avancer les négociations commerciales de quelques semaines pour que les prix au consommateur baissent est dérisoire, quand, comme nous, on veut lutter en urgence contre la hausse des prix des biens de tous les jours. Pour toutes ces raisons, notre groupe votera contre ce texte.

...exagone. Les prix à la consommation étant plus élevés dans tous les départements d’outre-mer – de 9 % à La Réunion et jusqu’à 16 % en Guadeloupe –, la vie chère y est une réalité bien plus prégnante. Pour les produits alimentaires, les prix payés par les ménages sont de 30 % à 42 % plus élevés. De plus, la grande distribution y est plus fortement concentrée. Dans ce contexte, avancer la date de négociation commerciale sans étude d’impact spécifique risquait de remettre en cause les équilibres qui ont été trouvés afin de limiter la flambée inflationniste. Comme le soulignent justement de nombreux acteurs, les PME réunionnaises ne pourront pas absorber ces nouvelles contraintes. Il aurait donc été plus judicieux de réaliser une évaluation fine du bouclier qualité prix, le BQP+ qui propose un panier ...