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Cet amendement vise les principaux responsables de la crise en Grèce, ceux dont on ne parle jamais, si ce n’est quand on doit chiffrer les gains qu’ils se font sur le dos des travailleurs. Je veux, bien entendu, parler des établissements financiers, des banques et des sociétés d’assurance. Ces institutions, qui, comme on l’a rappelé, ont été sauvées l’année dernière – sans aucune contrepartie – par la puissance publique, et donc en bout de chaîne par les travaill...
...ement vise à punir les spéculateurs en taxant à hauteur de 10 % l’encours de titres de la dette souveraine grecque détenus par les établissements financiers établis en France. En effet, ces établissements français détiennent, à travers leurs filiales, plus de 50 milliards d’euros de titres. En taxant les responsables de la crise, nous pourrions débloquer immédiatement 5 milliards d’euros pour la Grèce, soit pratiquement la totalité de ce que la France va prêter la première année. Par la même occasion, nous casserions les reins de la spéculation contre les États, qui recommence déjà ! Maintenant que l’État grec à genoux, les spéculateurs veulent désormais faire plier les Portugais, puis les Espagnols. À qui le tour ? Une telle mesure nous permettrait également de pratiquer des taux d’intérêt q...
L’article 1er de ce projet de loi de finances rectificative a pour objet « de favoriser la stabilité financière au sein de la zone euro ». Là est bien le problème, en effet ! Je ne parlerai pas du manque de réactivité des instances de l’Union européenne, qui ne se sont intéressées à la situation de la Grèce que lorsque cet État s’est trouvé au bord du gouffre. Pourtant, la crise couvait depuis plusieurs mois. Peut-être était-ce l’un des objectifs de l’Union européenne et de l’Allemagne pour obliger la Grèce à passer la corde au cou à sa population. Je ne parlerai pas de la manière dont les dirigeants politiques de l’ensemble de l’Union, Gouvernement français compris, ont traité le peuple grec, prem...
Cet article vise à permettre à l’État français d’effectuer un prêt à hauteur maximale de 16, 8 milliards d’euros pour la Grèce. Tout d’abord, revenons au montant de la dette souveraine grecque. Il faut rétablir quelques vérités. Beaucoup ici vilipendent la dette de la Grèce comme étant le résultat de la fainéantise des travailleurs grecs qui préfèrent le « farniente », comme l’a dit le Premier ministre Papandréou, par ailleurs président de l’Internationale socialiste ! Cette dette s’élève à 300 milliards d’euros. En so...