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Les grands projets de mines d'or ne vont-ils pas faire baisser les cours et fragiliser Umicore qui pratique la récupération de l'or dans les vieux téléphones ?
Un vieux téléphone qui ne fonctionne plus peut rapporter jusqu'à un euro ?
La carte grise d'une voiture est nécessaire pour prouver qu'elle a été détruite ou vendue. Il n'y a pas cette contrainte pour les téléphones.
Si on achète un téléphone d'occasion de moins de deux ans, reste-t-il couvert par la garantie légale ?
Ne pensez-vous pas qu'il faudrait réorganiser les filières, par exemple en groupant les téléphones portables et les petits équipements informatiques mobiles d'un côté et le grille-pain et le sèche-cheveux de l'autre ? Des acteurs comme Eco-systèmes ne veulent pas en entendre parler.
Existe-t-il des entreprises spécialisées dans le traitement des téléphones portables ou les entreprises sont-elles toutes mixtes ?
Lorsque les téléphones sont envoyés à l'étranger, ils ne sont pas considérés comme des déchets ?
Vous parliez d'une source ménagère de revente qui alimente des containers qui partent vers l'Afrique avec du matériel fonctionnel ou non fonctionnel. Mais les opérateurs eux-mêmes peuvent s'avérer à la source de tels containers, dans leur reprise de téléphones mobiles.
Je voudrais revenir sur les gisements. Certains de nos interlocuteurs précédents nous ont expliqué qu'une belle mine d'or produit quelques grammes à la tonne, alors que les cartes riches des téléphones présentent une teneur de 200 grammes. Sans conteste, c'est donc une mine formidable ! Le prix de cet or peut-il financer en partie la rentabilité du recyclage ? Par ailleurs, il faut faire preuve d'une vigilance particulière à l'égard des toxiques, mais aussi des choix stratégiques en ce qui concerne les métaux dits de conflit. Un établissement public comme le BRGM peut-il fixer ses priorités d...
...stratégie qui tienne compte des conditions dans lesquelles certains métaux ou certaines terres rares sont exploités. Lorsque ces conditions sont trop attentatoires aux droits de l'homme et jusqu'à la survie de certaines populations, l'accent devrait être mis sur la recherche, pour que le recyclage soit la ressource. Vous avez expliqué précédemment que la récupération de la totalité du tantale des téléphones pourrait être possible. Entendant cela, je pense : tant mieux, car nous n'irons plus commettre des horreurs au Congo ! Tenez-vous compte de tels critères ?
On nous a dit qu'une consigne de cinquante euros serait un minimum pour le téléphone. Des sommes pareilles devraient cependant générer un « carrousel financier » à risques majeurs.
Il nous a été indiqué que les logiciels pourraient être conçus pour être plus légers, afin de fonctionner sur des téléphones de conception également plus légère. Qu'en pensez-vous ?
Nous avons été informés que des lots de téléphones portables, mêlant des appareils usagés et de véritables déchets, seraient vendus en vrac à des brokers, se nourrissant d'un gisement récupéré auprès des opérateurs. Cette activité conduirait à des abus concernant la réglementation des déchets.
Vous avez parlé des vols. Quelle en est la motivation ? Les personnes espèrent-elles des téléphones fonctionnels ou se lancent-elles dans un bricolage sale avec un fantasme de récupération ?
Au cours d'auditions précédentes, on nous a présenté différentes manoeuvres sur les téléphones en fin de course, ceux qui ne peuvent pas être réutilisés. Nous avons ainsi découvert des chaînes de broyage dans lesquelles le grille-pain et le sèche-cheveux côtoient le téléphone. Quelle est la proportion de téléphones qui subissent ces broyages peu porteurs de valorisation des matières et sources de dissémination de matières toxiques ?
Vous avez fait référence à votre campagne de communication montrant la reconversion d'une perceuse en machine à café. À quand une campagne sur les téléphones ?
...t collectif pour eux, mais je ne suis pas d'accord avec vous lorsque vous dites que cette question n'a pas de lien avec la compétitivité ; cela touche en effet à la responsabilité sociale et environnementale des entreprises, qui en fait partie. Nous sommes très fâchés qu'ils ne soient pas venus - passez-leur ce message - et l'on attend de vous des chiffres précis. Vous avez parlé de réemploi des téléphones par les Ateliers du bocage. Y a-t-il d'autres entreprises partenaires ?
Vous nous avez indiqué ne pas savoir exactement quel était le contenu des téléphones ; pourtant la responsabilité relève des distributeurs, non des constructeurs, puisque ce sont eux qui mettent sur le marché les différents composants, comme le béryllium.
Vous représentez donc la Fédération française des télécoms, qui regroupe trois opérateurs, mais vous ignorez ce qui compose le téléphone...
De quelle manière les téléphones de deuxième main partent-ils pour l'étranger, par exemple pour l'Afrique ? Les opérateurs organisent-ils eux-mêmes des filières de revente ?