Photo de Marie-Noëlle Lienemann

Interventions sur "robot" de Marie-Noëlle Lienemann


3 interventions trouvées.

...oduction, avec une durée de vie moindre de dix ans à douze ans par rapport à l’Allemagne. Est-ce donc bien le moment de pénaliser, même modestement, l’effort d’investissement nécessaire pour se mettre a minima au même niveau ? Ensuite, j’appartiens à un courant de pensée historique pour qui alléger le travail humain de ce qu’il a de pénible et répétitif, grâce, justement, au recours à des robots, constitue un progrès. Depuis les canuts, nous avons appris que ce n’est pas par la non-robotisation que l’humain est valorisé dans son travail. Toutefois, le fait de moderniser et de robotiser n’exclut pas de repenser notre fiscalité, en particulier en taxant la valeur ajoutée produite dans l’entreprise. Un débat n’a d’ailleurs plus cours, ce que je regrette : une partie des cotisations pourra...

Je veux me faire bien comprendre. Tout d’abord, je souhaite le développement des robots, mais, bien évidemment, pas à n’importe quelle condition ; madame Meunier, vous avez raison. La robotisation n’est pas là pour déroger au droit du travail et organiser la pression sur les salariés. Ce sont nos lois qui doivent encadrer le secteur d’intervention de l’intelligence artificielle ou des robots. Mais ce n’est pas en taxant ces derniers qu’on empêchera Amazon de doter ses salariés d’or...

...uer à proportion de sa faculté propre. Il ne me paraîtrait donc pas absurde qu’une des parties de la valeur ajoutée créée dans l’entreprise soit justement la base de calcul pour les cotisations santé et les cotisations d’allocations familiales. Je crois très fondamentalement nécessaire de lier la retraite au financement de la masse salariale et du travail. Comme je l’ai indiqué précédemment, la robotisation de la société ne réduit globalement pas la masse salariale ni le nombre d’emplois, surtout si le salaire est renforcé par le fait que l’on y gagne en termes de productivité.