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...de même assez curieux que vous ne trouviez pas cela problématique ! J'ajoute que je rejoins évidemment les remarques du ministre de l'intérieur sur l'application de l'article 45 de la Constitution, puisque nous les avons-nous-mêmes régulièrement formulées en commission – sans succès ! Toutefois, malgré ce problème de recevabilité, nous allons débattre dans cet hémicycle du droit du sol et de la nationalité, il va se dire des choses importantes, voire inquiétantes, et cela en l'absence du ministre chargé de ces sujets. Nous n'utilisons pas le manuel de savoir-vivre de Nadine de Rothschild ! Nous parlons du fonctionnement du Gouvernement. En ce sens, votre réponse, monsieur le ministre, est particulièrement légère au regard de la gravité du sujet.
Nous voterons évidemment ces amendements. Il faut bien voir ce dont il est question. On peut tergiverser sur les différences entre peine encourue et prononcée, mais que deviendra un enfant né en France qui n'obtiendrait pas la nationalité française ? Vous me répondrez : « La belle affaire, il aura la nationalité de ses parents. » C'est vraisemblablement exact d'un point de vue juridique, mais le fait est que cet enfant aura vécu depuis sa naissance en France. On le contraindrait donc, alors qu'il n'a jamais mis les pieds ailleurs que dans le pays où il est né, à avoir la nationalité d'un pays qu'il ne connaît pas. Je livre cela à ...