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Interventions sur "l’enseignement supérieur" de Mathilde OLLIVIER


3 interventions trouvées.

...entiel de soutenir la recherche dans les secteurs qui participent à l’adaptation au dérèglement climatique. En ce sens, nous avons déposé un amendement visant à augmenter le budget du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). Enfin, je regrette que la mission « Recherche et enseignement supérieur » ne soit pas le « poumon vert » de ce projet de loi de finances pour 2024. J’en viens à l’enseignement supérieur, pour lequel ce projet de loi de finances n’est pas le choc budgétaire espéré. Les répercussions d’années de sous-investissement dans ce domaine sont toujours visibles au grand jour. Le contexte inflationniste vient grandement aggraver cette situation. On constate une fragilisation généralisée du modèle économique de nos universités et de nos Crous. Oui, nous pouvons saluer la nécessaire réforme...

...ndement vise à revaloriser les métiers de la recherche. La précarité des enseignants vacataires à l’université va croissant. Aujourd’hui, les enseignants vacataires touchent souvent moins d’un tiers du salaire minimum horaire, en dépit d’un niveau d’études très élevé. Au nombre de 300 000, ils assurent 25 % des heures de cours au sein des universités. Ils sont indispensables au fonctionnement de l’enseignement supérieur. Pourtant, leur rémunération ne représente que 0, 6 % du budget du secteur. Cette situation est intolérable. C’est pourquoi nous nous devons d’agir pour améliorer leurs conditions de travail, redéfinir leur statut et, surtout, leur permettre de retrouver une base salariale correcte, qui corresponde à leur niveau d’études et d’engagement. Nous souhaitons une revalorisation salariale des métiers ...

Dans la continuité de l’amendement présenté à l’instant par M. Ros, nous souhaitons pallier la précarité grandissante des doctorants et proposer des solutions pour ces piliers de la recherche et de l’enseignement supérieur. Madame la ministre, vous venez d’évoquer la hausse du nombre de recrutements et l’amélioration des conditions de rémunération des doctorants. Néanmoins, malgré ces évolutions positives, nous notons que les statuts restent mal définis, que la base salariale de ces doctorants demeure faible, si on la compare à celle des chercheurs d’un certain nombre d’autres pays de l’Union européenne, et que l...