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Interventions sur "carte" de Max Brisson


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J’évoquerai tout d’abord les amendements n° 321 rectifié et 361, puis les amendements n° 190 rectifié e 231. Le professeur de géographie que j’ai longtemps été affichait beaucoup de cartes, essayant même d’en dessiner – je ne suis pas sûr, cher collègue Karam, qu’elles étaient toujours à la bonne échelle !

Permettez-moi de rappeler la raison très simple pour laquelle la commission a voulu supprimer l’article 1er bis B. Et si l’on faisait confiance aux professeurs ? Nous sommes en train de légiférer. La loi doit-elle définir tout ce qui doit être apposé sur les murs ? La manière dont on doit placer les cartes ? Doit-on dire aux professeurs d’histoire-géographie qu’ils doivent afficher les cartes de la France et les autres cartes ? Il faut tout simplement, me semble-t-il, s’en tenir aux dispositions qui relèvent du domaine de la loi et faire confiance aux professeurs. Madame Lienemann, les professeurs d’histoire-géographie affichent bien sûr les cartes de la France, ainsi que de nombreuses autres car...

... classe ! Cette mesure ne relève peut-être pas du domaine de la loi. Voilà pourquoi j’émets un avis défavorable sur les amendements n° 321 rectifié, de M. Antiste, et 361, de Mme Lienemann. La France dans son ensemble comprend aussi bien entendu ses territoires d’outre-mer. C’est une évidence, notamment pour les professeurs d’histoire-géographie, je peux vous l’assurer. Je veux rappeler qu’une carte est un document pédagogique. La liberté éditoriale d’un tel document constitue un fondement important de notre République, et ce depuis très longtemps. L’État fixe les programmes ; les documents pédagogiques doivent y répondre et permettre aux professeurs de les appliquer, mais la liberté pédagogique est extrêmement importante. À l’image du manuel, publier une carte constitue un acte pédagogique....

Mes chers collègues, le débat sert à faire avancer les choses. C’est le professeur d’histoire-géographie que je demeure qui a réagi vivement tout à l’heure, estimant que la carte est un document pédagogique, qui répond à un programme. Lorsqu’il s’agit de situer la France dans le monde, il est d’une évidence absolue que les territoires d’outre-mer doivent être représentés. S’il s’agit, à l’instar des symboles de la République que nous avons évoqués précédemment, d’afficher la France dans sa plénitude, je n’ai jamais imaginé ne pas considérer les territoires ultramarins co...