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Interventions sur "chère" de Michel Magras


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...elui de la métropole, car c’est pour nous une ambition républicaine à laquelle nous ne saurions déroger. Je ne vous surprendrai pas en vous disant que nous divergeons, en revanche, sur les moyens d’y parvenir. Je ne peux m’empêcher de conclure sur une réflexion personnelle. Selon moi, il y a deux manières d’aborder la cherté de la vie en outre-mer. Soit on estime qu’il faut lutter contre la vie chère et tout faire pour diminuer les coûts en important des marchandises de moins en moins chères, mais avec le risque qu’elles soient de moindre qualité. On porterait alors atteinte à cette qualité de la vie qui est apparue dans les territoires ultramarins. Soit, au contraire, on considère que la vie chère est un fait inhérent à l’insularité et l’éloignement et que les populations doivent disposer d...

... l'Europe que les échanges de produits alimentaires s'effectuent. A cet égard, je signale que nombreux sont ceux qui sont tentés de se rendre dans la partie hollandaise de Saint-Martin pour s'y procurer du carburant et des denrées alimentaires à des prix beaucoup moins élevés. On peut en conclure que tant que les iles caraïbes continueront à se tourner vers le secteur alimentaire européen, la vie chère aura tendance à perdurer.

A titre personnel, je soutiendrai ce texte. Il constitue un pas dans la bonne direction, même s'il n'a pas prétention à régler tous les aspects de la vie chère en outre-mer. L'ensemble du projet de loi est adopté, à l'unanimité des membres présents, dans la rédaction issue de ses travaux.