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...dera demain aux employeurs de nouvelles exonérations de charges sociales pour les inciter à conserver les seniors. Comment allons-nous pouvoir, en asséchant les recettes de la sécurité sociale, payer les arrêts maladie, mais aussi les aides sociales ? En effet, si les personnes en invalidité sont plus nombreuses, il faudra bien payer leurs pensions et allocations. Après la réforme de l’assurance chômage, bien des personnes âgées finiront aussi, à un moment ou à un autre, au RSA ! Outre ces questions, je m’interroge sur des sujets que nous n’avons pas encore abordés, comme les critères de salaire, le turnover dans les entreprises – je vois mal un senior travailler à la chaîne chez Renault, par exemple –, les taux de mobilité professionnelle interne et la part des seniors dans les embauches et la...
Les seniors ne sont pas égaux devant la précarité. Selon le rapport du COR, à l’âge de 62 ans, près de 16, 7 % des personnes ne sont ainsi ni en emploi ni à la retraite. Entre la cessation définitive d’activité et la retraite, l’écart est en moyenne de deux années. Parmi ces grands oubliés, 3 % sont au chômage et 13, 7 % en inactivité, si bien qu’ils ne dépendent que du RSA, d’une pension d’invalidité ou du revenu d’un conjoint. L’un des grands arguments avancés dans son rapport par notre rapporteure générale, Élisabeth Doineau, est que le taux d’emploi des 55-64 ans a connu une hausse rapide autour des années 2010, passant de 40, 5 % fin 2010 à 47, 1 % fin 2013. Elle met cela sur le compte des différ...