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Nous avons connu les mêmes situations dans le milieu politique, général ! Général d'armée Didier Bolelli. - De même, le langage des militaires est souvent cru, comme celui de l'usine, mais plus il y a de femmes présentes, mieux ils parlent. L'évolution suit tranquillement son cours. Nous pensions que l'isolement des femmes en Opex pouvait poser des problèmes spécifiques : les personnels y sont sous pression, d'où des risques de décompression, de dépression, de violence. Je les ai évoqués avec la Prévôté, responsable des pouvoirs de p...
... s'intéresse-t-on aux auteurs des agressions ? Comment, en particulier, éviter la récidive ? Général d'armée Didier Bolelli. - La situation est très difficile à gérer pour un homme en situation de commandement, lorsque les faits ne sont pas établis : c'est une parole contre l'autre, et souvent on préfère passer la main à la gendarmerie et attendre les résultats de l'enquête. La partie discipline militaire va passer au second plan. C'est d'autant plus difficile dans le cas de contractuels : quel sort leur réserver tant que la justice n'est pas passée ?
..., mais la présente proposition de loi est si lourde d’ambiguïtés et de sous-entendus, elle vise des effectifs si insignifiants, que je ne peux qu’avoir des craintes quant aux intentions réelles qui la sous-tendent. Or, avec les jeunes, monsieur le ministre, il faut avoir un discours particulièrement clair. L’inscription de quelques jeunes délinquants dans un dispositif coercitif à forte teinture militaire risque de venir s’ajouter au catalogue des mesures coûteuses et inefficaces, voire contre-productives, déjà mises en œuvre. Je propose donc de réorienter les crédits prévus vers les services de la protection judiciaire de la jeunesse, qui en ont grand besoin.