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J’en viens au sujet. La situation est grave dans la région du monde dont nous parlons aujourd’hui. En 2009, il existe au moins cinq arcs de crise entre la Méditerranée et l’Himalaya, au centre desquels se place la guerre d’Afghanistan : le conflit israélo-palestinien qui déstabilise le Levant, le conflit irakien, la crise entre l’Iran, l’Occident et les pays de la péninsule arabe, le conflit indo-pakistanais, auxquels nous devons ajouter la présence d’Al Qaïda à cheval sur les zones afghane et pakistanaise des tribus pachtounes. Tous ces points de tension et ces guerres ouvertes sont interconnectés et font de cet ensemble géo...
...ont évaluées à 100 000. Nous devons peser fortement sur le commandement américain pour que ces tactiques militaires changent. Êtes-vous décidé à le faire ? Mais huit ans de perdus dans une mauvaise stratégie font que les Américains et nous avec eux sommes perçus par les Afghans et les peuples de toute la région comme une armée d’occupation, armée « chrétienne » de surcroît, en pays musulman. En Afghanistan, la reconstruction civile n’a représenté que 8 % des sommes dépensées. L’essentiel est allé à l’effort de guerre. La France va-t-elle décider, au moins pour elle-même, de rééquilibrer quelque peu cette proportion ? Comment les paysans afghans, qui représentent 80 % de la population et qui n’ont été aidés ni à reconstruire leurs routes rurales ni leurs systèmes d’irrigation et pour lesquels l’éle...
a considéré que l'opinion publique française devait impérativement être mieux informée des enjeux de notre intervention en Afghanistan, dont elle n'a pas aujourd'hui suffisamment conscience. Elle a estimé que l'on ne pouvait qu'appuyer la volonté de renforcer le volet civil de l'action internationale, mais elle a déploré que trop de temps ait été perdu depuis 2002, faute de moyens et de volonté politique, ce qui a permis aux Talibans de se réorganiser et de regagner en influence. Elle a constaté que les insurgés ne manquaient ni...