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Interventions sur "MFR" de Nathalie Delattre


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...ltés financières résultant de la covid-19, au regard des aides exceptionnelles accordées en fonction des classifications P1, P2 et P3 ? Vos établissements P1 ont-ils reçu les aides ? Avez-vous la possibilité de présenter de nouveaux dossiers P2, P3 ou bien P1 complémentaires ? Je rappelle que la direction générale de l'enseignement et de la recherche (DGER) regrettait d'avoir à négocier avec 360 MFR et souhaitait avoir un seul interlocuteur. Nous leur avons rappelé votre spécificité, votre histoire et votre ancrage dans les territoires. La ruralité et la territorialité sont un véritable atout. Face à cette tentation jacobine du ministère de l'agriculture de vouloir vous réunir en une seule et unique entité, comment abordez-vous la négociation de votre convention avec le ministère ? Vous nou...

Les aides étaient destinées aux MFR en grande difficulté, mais toutes les MFR en grande difficulté n'ont pas immédiatement déposé un dossier en P1. Les P2 et P3 doivent être traités ultérieurement. Recevrez-vous une enveloppe complémentaire à ce 1,7 million d'euros ?

...le sentiment d'être en phase avec ce que recherchent les agriculteurs ? Expriment-ils leurs besoins et arrivez-vous à y répondre ? Vous êtes exemplaires en ce qui concerne le taux d'insertion. Votre grande force réside dans cette réussite. Vous ne recevez pas que des enfants en marge de la scolarité et l'alternance est une chance, y compris dans l'enseignement supérieur. Les jeunes vont dans les MFR pour leur excellence et leur taux d'insertion.

En additionnant le 1,2 million d'euros pour le CNEAP au 1,7 million pour les MFR, cela signifie qu'environ 7 millions d'euros ont été attribués au public et 3 millions d'euros au privé.

...lations avec Bercy sur les arbitrages se sont-elles améliorées ? Quels sont les moyens dont vous disposerez demain pour l'enseignement agricole ? Vous avez souligné l'excellence de l'enseignement agricole, mais elle est due à l'engagement des établissements qui tentent de faire avec les moyens du bord et pas forcément avec les moyens à bord. Allez-vous mettre un frein à cette baisse des ETP ? Les MFR sont en cours de reconventionnement : quelles sont les marges de manoeuvre dont vous disposez financièrement sur ce point ? Concernant les différentes formations, nous avons découvert une forte concurrence avec des filières ouvertes par l'Éducation nationale qui viennent concurrencer celles proposées par l'enseignement agricole. Quelle analyse faites-vous de cette répartition de l'offre sur l'e...

...écroissance des effectifs des élèves. Clairement quelle est votre réponse par rapport à cette baisse des ETP ? Nous pensons que ce n'est pas sage de continuer dans ce prévisionnel. Nous souhaitons aborder un autre point. Certes au départ, l'Éducation nationale n'était pas en concurrence avec les formations agricoles. Mais aujourd'hui, c'est le cas, notamment à cause de la covid-19. En effet, les MFR sont rarement reliées par une ligne de bus et beaucoup de parents ont fait le choix, compte tenu des enjeux de mobilité et des obligations sanitaires et financières, de rapatrier leurs enfants sur des formations dans des établissements de l'Éducation nationale. Peut-être trop d'offres sont-elles disponibles, compte tenu de ce nouvel état de fait sanitaire ? Cela a montré la fragilité de l'enseign...

... étudiants, de la quatrième aux études agricoles supérieures, contre 12 millions d'élèves dans l'éducation nationale. L'enseignement privé y joue un rôle important, puisqu'il accueille 60 % des élèves : 61 000 élèves dans les lycées publics agricoles ; 49 000 dans des établissements privés de temps plein ; 48 000 dans des établissements privés à rythmes appropriés, les maisons familiales rurales (MFR), notamment. Le programme 143 « Enseignement technique agricole » est doté d'une enveloppe d'environ 1,5 milliard d'euros, sur les 76 milliards d'euros de la mission « Enseignement scolaire », soit 2 % des crédits de la mission. Si ce programme est en progression de 0,5 % par rapport à l'année dernière, il l'est uniquement au profit de deux lignes. La première concerne une augmentation de 3,75...

...st parce que les fruits de nombreuses prestations de service qui lui sont normalement attribués n'ont pu l'être depuis le début de la crise sanitaire. Je pense aux ventes réalisées par les exploitations horticoles, qui n'ont pas pu se dérouler normalement, alors même qu'elles représentent un budget important pour les lycées ; aux centres de formation pour adultes ; ou encore à la location par les MFR, de leurs structures, l'été, au profit de colonies de vacances. Par ailleurs, les établissements ont dû procéder au remboursement des frais de leurs internes, absents du fait de la crise. S'agissant des lycées publics, Bercy s'est tiré une balle dans le pied, puisque les établissements ont dû assurer le versement des salaires aux personnels des CFA et CFPPA, alors qu'aucun travail n'a été effect...

...ntes pour diversifier leurs recettes et répondre aux enjeux de demain, notamment avec les magasins mutualisés. Non seulement ils produisent autrement, mais transforment autrement. Or, plus ils innovent, moins ils sont aidés ; c'est une véritable double peine. Il est donc important, à travers notre avis, de souligner et d'encourager leurs efforts. Situées dans les territoires les plus ruraux, les MFR sont au coeur de notre pays ; elles créent un écosystème. Leur disparition serait un non-sens, alors même que nous soutenons la ruralité par le biais de politiques publiques. Concernant le dispositif « Un jeune, une solution », nous n'avons rien à perdre à tenter d'en faire bénéficier l'enseignement agricole. Enfin, madame Darcos, la filière fait de gros efforts pour trouver un stage à ces jeun...