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Le programme 143 « Enseignement technique agricole » est doté, dans le PLF 2023, de 1,59 milliard d'euros. Les crédits connaissent une augmentation de 67,8 millions d'euros, soit de plus de 4 % par rapport à l'année dernière. Cette augmentation bienvenue des crédits s'explique principalement par la hausse à hauteur de 73 millions d'euros des dépenses de personnel, sous l'effet notamment, de la revalorisation du point d'indice ...
La constance de votre implication dans ce dossier fait plaisir. L'attachement du Sénat à l'enseignement agricole fait chaud au coeur des directeurs d'établissements. Je partage les interrogations de Marie-Pierre Monier en ce qui concerne les crédits de transferts. Dans un de ses rapports, la Cour des comptes avait demandé des clarifications sur la codification. La maquette budgétaire a été sensiblement modifiée par rapport au projet de loi de finances pour 2022 pour répondre à ces recommandations....
Je présenterai demain à notre commission le rapport pour avis sur les crédits relatifs à l'enseignement agricole du projet de loi de finances 2023. Je saluerai l'augmentation des crédits. Pour compléter mon avis, j'ai néanmoins encore plusieurs questions. Je suis assez inquiète de la baisse drastique des crédits en faveur des aides sociales aux élèves. Certes, le nombre d'élèves a diminué. Mais ces élèves ne sont-ils pas plus en difficulté compte tenu de l'éloignement de ces établissements ? Un f...
Je voudrais apporter des précisions avec quelques chiffres supplémentaires. On constate bien la disparité entre le financement par élève entre le public et le privé. 53,6 % de ce budget est consacré au public alors qu'il ne représente que 40 % de l'enseignement agricole au total contre 60 % pour l'enseignement privé. Nous sommes très attachés à ce qu'un équilibre puisse être trouvé entre public et privé, et à ce que l'enseignement privé ne soit pas désavantagé. Les établissements agricoles, public et privé, font face à d'importants coûts énergétiques. Beaucoup de ces établissements sont des internats, restant également ouverts le week-end. L'enseignem...
... rapporteure, soit plus de quarante organismes et près de quatre-vingts personnes entendus au Sénat. Des délégations de la mission ont en outre effectué cinq déplacements sur le terrain, en Gironde, dans le Nord, dans la Drôme, à l'École nationale vétérinaire d'Alfort ainsi que dans le Puy-de-Dôme. À ces déplacements s'ajoutent les échanges que plusieurs d'entre vous ont eus avec les acteurs de l'enseignement agricole dans vos départements, ainsi que les témoignages qui nous sont parvenus, soit par vidéo ou courrier, soit à l'occasion de l'échange que le président Boyer a eu dans le cadre d'un webinaire organisé par le Conseil national de l'enseignement agricole privé (Cneap). Au terme de ce travail, nous sommes plus que jamais convaincus que l'enseignement agricole est un outil indispensable pour no...
...llectif et nous allons le porter ensemble. J'ai voulu que ce rapport soit le reflet de tout ce que nous avons pu nous dire en auditions et je suis très touchée que cela fasse aujourd'hui l'unanimité. J'ai une pensée pour tous les jeunes formidables et passionnés que nous avons rencontrés, et j'ai envie que ce rapport leur soit spécialement dédicacé. Concernant le budget, les crédits octroyés à l'enseignement agricole ne rattrapent pas encore ceux qui sont consacrés à l'éducation nationale ; l'augmentation de 43 millions prévue concerne notamment les crédits dédiés à l'inclusion sociale des élèves en situation de handicap, les aides sociales versées aux élèves, à hauteur de 14,2 millions d'euros, ainsi que la modernisation des systèmes d'information. La conférence de presse sera importante pour mett...
Dès lors que l'on demande une revalorisation de l'enseignement agricole, cela impliquera à terme des emplois supplémentaires. Procédons en deux étapes : demandons cette année le maintien des 110 ETP, puis inscrivons-nous dans une trajectoire plus large, en demandant que le nombre de postes soit en adéquation avec les nouveaux effectifs des élèves.
Le verbe « enfermer » est peut-être inapproprié, mais les jeunes doivent bénéficier de tous les enseignements. Ils doivent avoir toutes les clés à la fin de leurs études. Si l'on cantonne l'enseignement au bio, comment feront-ils s'ils travaillent dans l'agriculture conventionnelle ?
La mutualisation concerne plutôt les locaux. Dans le Nord, plutôt que de construire dans dix ans un nouveau lycée, on a préféré ouvrir une classe de seconde générale dans des locaux d'un établissement d'enseignement agricole. Cette classe est en réalité un véritable vivier pour cet établissement. Vous avez raison, par mutualisation, il ne faut pas que l'on entende « mutualisation de postes ».
Cela me fait penser à la proposition de Gilbert Favreau : il importe que les régions se mobilisent plus activement en faveur de l'orientation dans l'enseignement agricole. Cela pourrait faire l'objet d'une proposition complémentaire.
Souvent, ce sont des acteurs privés ou des associations qui organisent les salons d'orientation. Les établissements d'enseignement agricole n'ont pas les moyens de promouvoir leur enseignement dans les salons. C'est pourquoi nous proposons que les DRAAF apportent leur aide. De manière ambitieuse, j'envisageais de proposer que les salons soient obligés d'accueillir tous les établissements d'enseignement agricole. Mais nous pourrions tout au moins alerter les régions sur la nécessité de voir l'ensemble des établissements et de...
...ure, de l'agroalimentaire, de la forêt, des paysages, de la pêche et de l'aquaculture. Nous nous en félicitons et nous espérons qu'elle aura plus d'impact sur le grand public que le camion « L'aventure du vivant », qui s'est trouvé bloqué du fait de la pandémie de covid-19, car le premier défi qui ressort de nos travaux est celui de l'orientation et de la connaissance ou de la reconnaissance de l'enseignement agricole. Cela vaut d'ailleurs tant pour l'enseignement technique que pour l'enseignement supérieur agricole. L'agribashing et les conditions de travail et de rémunération dans les filières agricoles et alimentaires sont une toile de fond que nous ne pouvons pas ignorer. Ils n'expliquent toutefois pas tout. Il y a clairement un enjeu de lisibilité de l'enseignement agricole. Lisibilité des 163 f...
J'ai simplement indiqué que le syndicat majoritaire des enseignants de l'enseignement agricole public en faisait état dans son programme. La 7e sous-direction de Bercy nous en a également parlé.
Merci, Monsieur le ministre, pour ces précisions. Nous évoquions l'orientation. Encore aujourd'hui, lorsque nous visitons ces établissements, ils nous expliquent ne pas avoir pu présenter l'enseignement agricole, car le collège ou le lycée a refusé. Lorsqu'ils se sont présentés, les enfants étaient déjà « triés », et ils ne pouvaient s'adresser qu'à ceux que l'Éducation nationale ne souhaitait pas garder. Même si les parents sont très prescripteurs, les mentalités et les pratiques doivent évoluer au sein de l'Education nationale. Pouvez-vous nous présenter votre vision de la réforme du baccalau...
Merci. Vous évoquiez précédemment la chaîne de l'enseignement agricole. Les établissements ne sont cependant pas nécessairement rattachés au même ministère. Certains établissements sont rattachés au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche. D'autres établissements sont rattachés à d'autres ministères. Cette situation vous choque-t-elle ? Attendez-vous un ministère plus cohérent dans la définition de l'enseignement supérieur agricole long ? L...
... du dernier projet de loi de finances et nous souhaitons continuer à le faire. Je souhaiterais vous poser quelques questions à la suite de vos propos. En particulier, pourquoi ne parvenez-vous pas à obtenir une convention-cadre?? Quelle réponse est donnée à cette demande régulière de votre part?? Pensez-vous que l'État ait la volonté d'inverser la répartition actuelle des apprenants au sein de l'enseignement agricole, 40 % d'entre eux étant accueillis par des établissements publics, contre 60 % par des établissements privés ? Avez-vous pu bénéficier des fonds exceptionnels débloqués en réponse à la crise, dans le cadre de la grille dite « P1, P2, P3 »?? Pouvez-vous nous donner des exemples d'établissements ayant pu recevoir une aide rapide sur ces fonds?? Je souhaiterais revenir avec vous sur l'orie...
Vous nous avez expliqué que vos investissements sur la communication pour le recrutement et l'orientation peuvent pâtir des choix budgétaires auxquels sont contraints vos établissements. Cette communication me semble pourtant importante. En particulier, l'enseignement agricole est beaucoup moins présent que les autres enseignements sur les réseaux sociaux alors que ce sont des plateformes très prisées des jeunes. Avez-vous cherché à conduire votre propre communication ou bien à vous regrouper avec les autres acteurs de l'enseignement privé pour essayer de l'organiser ? Cherchez-vous à modifier l'image de l'enseignement agricole?? Quelles sont vos réflexions en...
Merci pour ces exposés très clairs et très synthétiques, qui vont peut-être nous permettre de poser l'ensemble de nos questions. Cette mission traite deux problématiques majeures, puis d'autres problématiques, sans doute plus mineures. Le problème de l'orientation et de l'intérêt pour l'enseignement agricole constitue l'une des problématiques majeures. Lors de notre déplacement à Bordeaux Sciences Agro, nous avons rencontré des jeunes qui se présentaient comme des vétérinaires déçus, voire déchus. Après avoir découvert ce qui était proposé dans l'enseignement supérieur agricole, ces jeunes nous ont dit qu'ils n'auraient pas choisi la voie vétérinaire et qu'ils seraient directement devenus in...
Je vous remercie de cette présentation très pratique. Nous avons eu la chance de pouvoir faire un déplacement vendredi dernier. Vous avez su exprimer ce que nous avons vu sur le terrain. L'articulation entre l'Éducation nationale et le ministère de l'agriculture nous semble un frein et je note votre proposition de créer un « dasea ». En tant que rapporteure pour avis du budget de l'enseignement agricole, j'ai ressenti la même chose. Le ministre de l'éducation nationale ne parlait pas de l'enseignement agricole dans sa présentation, alors que nos amendements ont pour l'essentiel porté sur l'enseignement agricole. Il n'a levé aucun gage lors de leur examen en raison de cette dichotomie. L'enseignement agricole représente une très faible part du budget de l'Éducation nationale et un peti...
J'aimerais vous entendre sur le budget. Nous nous sommes battus pour donner des moyens supplémentaires à l'enseignement agricole. Nous avons découvert à cette occasion des classements des établissements en fonction de l'urgence de l'aide à leur accorder pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire. On s'aperçoit que le privé a perçu très peu d'aides, les fonds ayant été majoritairement aiguillés vers le public. Est-ce pour compenser le chômage partiel que vous n'aviez pas pu mettre en oeuvre ? Disposez-v...