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Interventions sur "enseignement" de Nathalie Delattre


39 interventions trouvées.

Les problèmes financiers de l'enseignement agricole public, dont vous venez de nous faire part, ont été évoqués dans un rapport de l'Inspection de l'enseignement agricole de janvier 2020 intitulé « Missions des Eplefpa et nouvelles organisations territoriales. » Y étaient notamment soulignées vos inquiétudes relatives à l'avenir de vos centres, notamment du fait de la déprise démographique qui a des conséquences sur le recrutement des élè...

Je n'ai pas dit que je trouve le CUFE trop élevé, je constate simplement qu'il va du simple au double entre le public et le privé. Le privé représente 60 % de l'enseignement agricole. C'est pourquoi il nous préoccupe aussi. Quelles sont vos difficultés financières propres, par rapport au privé ? Comment justifier que votre CUFE soit beaucoup plus élevé ? Il est vrai qu'il n'y a que 25 % de votre budget qui sont consacrés aux lycées...

Je vous remercie pour ces premiers éléments de réponse. Je rappelle que vous avez déjà été auditionnés dans le cadre du rapport sur le budget du projet de loi de finances sur l'enseignement agricole et que vous avez été unanimement soutenus ici au Sénat vis-à-vis des problématiques que vous aviez soulevées. Pourriez-vous dresser un bilan de vos difficultés financières résultant de la covid-19, au regard des aides exceptionnelles accordées en fonction des classifications P1, P2 et P3 ? Vos établissements P1 ont-ils reçu les aides ? Avez-vous la possibilité de présenter de nouveaux d...

...ns en moins d'enfants d'agriculteurs ? Avez-vous le sentiment d'être en phase avec ce que recherchent les agriculteurs ? Expriment-ils leurs besoins et arrivez-vous à y répondre ? Vous êtes exemplaires en ce qui concerne le taux d'insertion. Votre grande force réside dans cette réussite. Vous ne recevez pas que des enfants en marge de la scolarité et l'alternance est une chance, y compris dans l'enseignement supérieur. Les jeunes vont dans les MFR pour leur excellence et leur taux d'insertion.

...'urgence, combien avez-vous touché ? Je prends acte de ce que vous avez dit sur la complémentarité et la concurrence de l'Éducation nationale. Je note surtout que le ministre de l'agriculture ne vous a pas encore reçus et qu'il n'a visité aucun de vos établissements. Pensez-vous que c'est parce que vous êtes un organisme privé ? Pensez-vous que cette question pose un problème dans le futur de l'enseignement agricole ? Existe-t-il d'après vous une volonté de diminuer la part du privé dans cet enseignement, au profit du public ? Comment travaillez-vous sur la carte scolaire en partenariat avec les filières et avec les acteurs locaux ? Pouvez-vous nous parler des initiatives « The land » en Bretagne et du lycée du futur Les Buissonnets à Avrillé ? Enfin, qu'évoque pour vous le projet Hectar, lancé p...

La France compte 163 diplômes ou formations dans l'enseignement agricole. Combien en représentez-vous ? Les syndicats agricoles ont mis en exergue l'intérêt de définir un tronc commun éventuel pour développer ensuite des spécialisations. Qu'en pensez-vous ?

...on d'un correspondant départemental DRAAF, a été reprise. Cela fait peu, en comparaison avec le nombre de préconisations que vous avez établies. Ce que vous avez écrit dans ce rapport est essentiel Le ministère de l'agriculture n'est pas le seul concerné : quel a été l'accueil réservé à ce rapport par le ministère de l'éducation nationale ? La réforme du baccalauréat a été très compliquée dans l'enseignement agricole. Ce que vous nous dites sur les doublettes et les options proposées est très important : on s'est aperçu que leur absence générait un manque d'attractivité pour ces formations agricoles. Mais il est vrai que rentrer dans la réforme du baccalauréat et pouvoir proposer ces options ne passe pas au niveau budgétaire. Des efforts budgétaires doivent donc être réalisés, notamment au niveau de ...

...e national devait faire l'objet d'une déclinaison dans chaque région sous la forme d'une convention triennale. Une convention a-t-elle été passée dans toutes les régions ? Quelles sont les difficultés constatées ? Les régions doivent notamment intervenir dans les établissements scolaires afin d'organiser des actions d'information en faveur des élèves : c'est maintenant de votre responsabilité. L'enseignement agricole et les formations qu'ils proposent sont-ils systématiquement présentés et valorisés ? La référence que vous faites aux ambassadeurs des métiers se situe-t-elle dans ce cadre de l'orientation et de l'information ?

Merci de nous décrire cette excellence. Mais quels sont les retours que vous recevez de la part des enseignants ? Pourquoi ne promeuvent-ils pas l'enseignement agricole ? Quelles questions vous posent-ils à son sujet ? De même pour les jeunes : quelles sont les questions qui reviennent de façon récurrente et sont un frein pour eux ? Avez-vous travaillé sur des éléments de langage, partagés avec les professeurs ou autres, pour contrer cette image de l'agriculture considérablement détériorée par l'agribashing ? Bien que vous disiez, Monsieur Sinoir, que ...

C'est une fierté pour nous de savoir que l'enseignement agricole est à l'heure de l'agroécologie et à la pointe de la technique dans ces enseignements. Les filières agricoles sont toutes conscientes et toutes moteurs dans la nécessité de cette transition environnementale. Je connais bien la problématique en Gironde, avec le « Bordeaux bashing », alors que nous sommes les premiers de la classe. Comme l'avait dit Nicolas Hulot, c'est le territoire vit...

Ma dernière question aurait pu être posée à la DGER. Les lycées de la mer ne sont pas rattachés à l'enseignement agricole, alors qu'ils me semblerait en relever. Aviez-vous eu à faire des préconisations en la matière ? avez-vous des réponses ? Il semble en effet compliqué de ne pas avoir une famille réunie autour des filières et de laisser la plupart des lycées de la mer gérés par l'Éducation nationale - même si certains le sont par l'enseignement agricole, comme dans les Pyrénées-Atlantiques, ainsi que l'a...

Je remercie les intervenants. Nous sommes convaincus de l'excellence de l'enseignement agricole et de l'insertion professionnelle qu'il permet. Le regard des professionnels est donc important. Vous avez beaucoup parlé de la production. Notre mission englobe également la transformation et la vente. J'aurais souhaité vous entendre sur ces sujets. Au-delà des constats que vous avez dressés sur le grand nombre de diplômes, avez-vous creusé la piste des contenus pédagogiques ? Vous avez...

...erci de vos mots gratifiants sur la constitution de cette mission d'information. Vous avez dressé un panel très général. J'aimerais entrer aujourd'hui dans des questions plus spécifiques. J'ai pu constater lors de l'examen du PLF 2021, que votre ministère avait perdu un certain nombre d'arbitrages avec Bercy. Où en est-on ? Comment les discussions qui ont été amenées par le Sénat vis-à-vis de cet enseignement agricole ont été perçues au niveau du gouvernement ? Vos relations avec Bercy sur les arbitrages se sont-elles améliorées ? Quels sont les moyens dont vous disposerez demain pour l'enseignement agricole ? Vous avez souligné l'excellence de l'enseignement agricole, mais elle est due à l'engagement des établissements qui tentent de faire avec les moyens du bord et pas forcément avec les moyens à bo...

...les MFR sont rarement reliées par une ligne de bus et beaucoup de parents ont fait le choix, compte tenu des enjeux de mobilité et des obligations sanitaires et financières, de rapatrier leurs enfants sur des formations dans des établissements de l'Éducation nationale. Peut-être trop d'offres sont-elles disponibles, compte tenu de ce nouvel état de fait sanitaire ? Cela a montré la fragilité de l'enseignement agricole. On vous laisse par ailleurs le temps de répondre par écrit au questionnaire que nous vous avons adressé.

Je vous remercie pour votre confiance et je me réjouis que nous puissions, au travers de cette mission d'information, nous intéresser de manière approfondie aux enjeux de l'enseignement agricole. Je suis tombée dans la marmite il y a vingt ans, du fait de ma reconversion professionnelle dans la viticulture - une filière que je défends régulièrement ici. L'enseignement agricole constitue, j'en suis sincèrement convaincue, un véritable atout pour notre pays. Comme Françoise Férat l'a rappelé tout à l'heure, le Sénat s'en préoccupe depuis longtemps. Elle-même avait publié en octobr...

L'enseignement agricole est durement frappé par la crise sanitaire. Tous les établissements n'ont d'ailleurs pas fait remonter leurs problèmes et nous connaissons donc mal l'étendue des difficultés. On risque d'avoir de mauvaises surprises. Notre mission ne doit pas se concentrer uniquement sur la production, mais a bien vocation, selon moi, à aborder le triptyque « produire, transformer et vendre », ce qui i...

Je voudrais tout d'abord vous remercier de la confiance que vous m'avez accordée en me confiant la tâche de vous rapporter l'avis budgétaire sur l'enseignement technique agricole. Je remercie également les collègues de divers groupes qui ont participé à ces auditions. L'enseignement agricole concerne près de 194 000 élèves et étudiants, de la quatrième aux études agricoles supérieures, contre 12 millions d'élèves dans l'éducation nationale. L'enseignement privé y joue un rôle important, puisqu'il accueille 60 % des élèves : 61 000 élèves dans les lycé...

Tout d'abord, je vous remercie de vos éloges. Si les conséquences financières sont aujourd'hui aussi lourdes pour l'enseignement agricole, c'est parce que les fruits de nombreuses prestations de service qui lui sont normalement attribués n'ont pu l'être depuis le début de la crise sanitaire. Je pense aux ventes réalisées par les exploitations horticoles, qui n'ont pas pu se dérouler normalement, alors même qu'elles représentent un budget important pour les lycées ; aux centres de formation pour adultes ; ou encore à la loc...

...notre avis, de souligner et d'encourager leurs efforts. Situées dans les territoires les plus ruraux, les MFR sont au coeur de notre pays ; elles créent un écosystème. Leur disparition serait un non-sens, alors même que nous soutenons la ruralité par le biais de politiques publiques. Concernant le dispositif « Un jeune, une solution », nous n'avons rien à perdre à tenter d'en faire bénéficier l'enseignement agricole. Enfin, madame Darcos, la filière fait de gros efforts pour trouver un stage à ces jeunes et faire en sorte qu'ils subissent le moins possible la crise sanitaire. Je rappellerai que 45 % des exploitants agricoles feront valoir leurs droits à la retraite d'ici à 2024, soit 215 000 exploitants. La filière a donc bien conscience qu'elle doit former et préparer la relève.