Photo de Nicole Bonnefoy

Interventions sur "utilisation" de Nicole Bonnefoy


15 interventions trouvées.

...e au Sénat au début du mois de février. Elle vise, d'une part, la création d'un fonds d'indemnisation pour les victimes des produits phytosanitaires, et, d'autre part, une indemnisation juste, intégrale, et non forfaitaire. Pour vous, ce fonds d'indemnisation va-t-il apporter quelque chose de nouveau en termes de remontée de données sanitaires ? Enfin, on peut retirer certains produits pour telle utilisation en agriculture et le retrouver dans d'autres utilisations. Pourquoi ? Est-ce possible, à la fois de le retirer dans l'agriculture et ne pas le retrouver dans l'alimentation ? Sur la séparation du conseil et de la vente, je précise qu'il s'agissait d'une recommandation de la mission d'information de 2012. Je connais les difficultés de cette séparation. Comment le ministère, l'INRA et l'ANSES voien...

Nous retrouvons notamment ce manque d'information et de sensibilisation au niveau de la vente de ces produits en grande surface, par exemple, où ils sont exposés à côté d'autres produits de consommation courante. Ce type de commercialisation n'est pas forcément favorable à une sensibilisation au port d'EPI pour l'utilisation de ces produits.

Où en est-on au regard de la baisse de 50% en dix ans de l'utilisation de pesticides prévue par Ecophyto ?

Vous prônez donc « le bon conseil au bon moment » pour l'utilisation de produits chimiques ?

... les produits utilisés étant dangereux, ils nécessitent l'usage de protections, notamment de gants. Pourtant, pendant des années, les agriculteurs qui manipulaient ces produits ne portaient ni gants ni masques. Ils ont donc mis leur santé et l'environnement en danger. Qu'en pensez-vous ? Dans le même temps, les firmes continuaient à diffuser des publicités lénifiantes minimisant le risque lié à l'utilisation de pesticides, si bien que les agriculteurs leur faisaient confiance, de même qu'aux coopératives qui commercialisaient ces produits. Quel est votre avis ?

Certes, une meilleure utilisation est souhaitable, mais la protection des agriculteurs et de l'environnement ne passe-t-elle pas par le recours à des méthodes alternatives ?

Si certaines substances ont été retirées du marché, c'est bien parce qu'elles étaient considérées comme dangereuses, ce qui accrédite tout de mémé l'idée que leur utilisation a pu favoriser les maladies, surtout à une époque où les équipements de protection étaient bien moins utilisés qu'aujourd'hui.

Dans ma région viticole, on parle beaucoup des cancers induits par l'utilisation des produits phytosanitaires.

S'agit-il d'une étude sur la santé des agriculteurs en général ou sur les effets de l'utilisation de pesticides ?

...fin juin avant la publication de notre rapport à l'automne. Nos travaux, Mme la présidente l'a rappelé, sont orientés sur les pesticides dans le monde professionnel, des salariés qui les fabriquent jusqu'aux agriculteurs qui les manipulent, mais sans oublier les riverains qui les inhalent et les utilisateurs occasionnels que sont les jardiniers du dimanche. « La France est championne d'Europe d'utilisation de pesticides et troisième consommateur mondial après l'Inde et les États-Unis d'Amérique. Selon une étude de juin 2007, les agriculteurs exposés aux pesticides auraient deux fois plus de chance de développer une tumeur cérébrale. Au centre d'immunologie de Marseille Luminy, Bertrand Nadel et Sandrine Roulland ont découvert que les agriculteurs exposés aux phytosanitaires développent cent à mille...

...ontact avec des pesticides. Cette année, nous aurons les chiffres de survenance de nouveaux cas de cancer, ce que nous appelons l'incidence. Après toutes ces explications, je bats ma coulpe : notre communication sur les premiers résultats d'Agrican n'était peut-être pas tout à fait au point. Ensuite, la médecine n'est pas une science exacte. Une multitude de facteurs peut expliquer un cancer : l'utilisation de pesticides, mais aussi les carburants. Pr. Patrick Choutet. - Effectivement, nous devons également tenir compte des zoonoses et des nanotechnologies, de l'ensemble des risques biologiques.

Le plan Ecophyto 2018 prévoit une baisse de 50% de l'utilisation des produits phytosanitaires...

C'est l'objectif. Sentez-vous les agriculteurs motivés ? Observez-vous une volonté de réduire l'utilisation de pesticides, de développer les méthodes alternatives ? Les mentalités évoluent-elles ?

... me paraissait indispensable que nos concitoyens soient informés sur les pesticides. Vous avez, monsieur Bailly, évoqué l'actualité récente à travers la procédure opposant M. Paul François, président de l'association Phyto-Victimes à la firme Monsanto. Sénatrice élue de Charente, je le connais bien et je sais que les agriculteurs souhaitent être mieux informés des conséquences sur leur santé de l'utilisation des produits chimiques. Je me suis engagée auprès des agriculteurs qui ont décidé de briser l'omerta de porter à la connaissance du Sénat les difficultés qu'ils rencontrent. Le travail de l'association Phyto-Victimes est exemplaire et je me félicite de la décision prise par le tribunal avant-hier dans le procès qui opposait M. Paul François au groupe Monsanto, même si le groupe a décidé d'interje...

..., nous pourrons faire des propositions concrètes plutôt qu'un rapport fleuve trop théorique. Je souhaite donc que nous nous en tenions, dans un premier temps, à cibler les pesticides dans la chaîne professionnelle. Nous commencerons par la production et par l'homologation des produits, puis nous examinerons la réglementation, notamment en matière de mise sur le marché. Ensuite, nous passerons à l'utilisation de ces produits par les agriculteurs, à l'information dont ils disposent, à la prévention, aux effets des cocktails de produits et, enfin, à l'impact des pesticides sur la santé des agriculteurs. Désormais, les médecins s'intéressent à l'action des pesticides sur les maladies neuro-végétatives et sur les cancers, mais ces maladies professionnelles ne sont toujours pas reconnues et donc pas indemn...