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...ur trois en France. Comment justifier cet écart ? Un chef d'entreprise s'intéresse davantage aux compétences des personnes qu'il recrute qu'à leurs diplômes. J'ai créé ma société dans l'électronique à 20 ans. À 24 ans, Marcel Dassault me faisait confiance pour dessiner les commandes de vol du premier Rafale. La même année, l'Éducation nationale ne me faisait pas confiance pour prendre un jeune en apprentissage... Un basculement de la tutelle de l'apprentissage du ministère de l'Éducation nationale vers celui du Travail ne dégagerait-il pas des économies ? Cela ferait déjà bien des enseignants en moins. Les stages d'immersion avant 16 ans seraient un bon moyen d'éviter un apprentissage qui échoue. Quant à l'Erasmus de l'apprentissage, je crains qu'il ne se heurte à des problèmes de législation et de n...
... Les entreprises sont-elles au service de l'Éducation nationale, ou est-ce l'inverse ? Faire cohabiter les deux mondes, pourquoi pas ? Mais, comme le disait Napoléon, pour diriger une armée, mieux vaut un mauvais général que deux bons. Peut-être devons-nous changer le mauvais général... Entrepreneur, je me suis entendu dire par un inspecteur d'académie que je n'avais pas le niveau pour prendre en apprentissage un jeune en BTS électronique... Je l'ai mis devant un ordinateur et lui ai demandé de me prouver qu'il avait le niveau pour évaluer ma compétence ! Quand évaluerons-nous ceux qui évaluent les élèves ?
Comment expliquez-vous que deux tiers des apprentis sont embauchés par les entreprises d'accueil en Allemagne, et seulement un tiers en France ? Quel est le coût d'un apprenti dans notre pays ? Comme les entreprises allemandes assurent une grande part de la formation en apprentissage, à combien s'élèveraient les économies sur le budget de l'éducation nationale si on appliquait la même organisation en France ?