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...ion à terme de la civilisation occidentale. Les attentats d'Arras et de Bruxelles qui ont suivi nous l'ont douloureusement rappelé. On comprend dès lors pourquoi le Président de la République a pu proposer, aujourd'hui, à Jérusalem, que la coalition internationale actuellement déployée en Irak et en Syrie pour lutter contre l'État islamique « puisse aussi lutter contre le Hamas ». La population palestinienne de Gaza est aussi l'otage de cette organisation terroriste, qui mène ses attaques militaires depuis des installations civiles. Rien ne serait pire que de vouloir confondre le Hamas avec la cause palestinienne et sa légitime revendication à disposer d'un État autonome. Le Hamas a franchi une ligne rouge pour qu'Israël ne puisse plus accepter le moindre accord. Dès lors, quelle solution adopter ...
...oins un million de personnes, le travail forcé généralisé et la stérilisation forcée de masse ; alors que de nouvelles preuves révèlent le rôle du président Xi Jinping et d’autres hauts responsables du gouvernement communiste chinois dans la mise en place de politiques répressives dans la région ouïghoure, le groupe communiste du Sénat préfère nous faire débattre dans l’urgence du conflit israélo-palestinien ! La proposition de résolution sur laquelle nous débattons aujourd’hui intervient à une date anniversaire charnière dans l’histoire du dialogue israélo-palestinien.
...dent de l’URSS, Mikhaïl Gorbatchev, marquant la fin supposée de l’histoire. Surtout, cette année 1991 s’est révélée être le début d’une nouvelle ère, où les conflits qui couvaient dans le monde depuis des décennies, et particulièrement au Moyen-Orient, ont depuis éclaté. En parallèle de la guerre du Golfe, nous assistions aux prémices d’interminables négociations entre Israël et les territoires palestiniens occupés, mais aussi entre Israël et l’ensemble des pays arabes voisins, pour la normalisation de leurs relations. Avec la conférence de Madrid en 1991, la diplomatie établissait un véritable pas en avant dans la résolution du conflit israélo-palestinien. Les nombreuses réunions à Oslo qui s’ensuivirent ont permis de poser les jalons pour la déclaration de principes signée à Washington le 13 se...
Force est de constater que la reconnaissance de l’État de Palestine par 135 États dans le monde n’a pas réglé la question du conflit israélo-palestinien, loin de là. L’inscription de ce texte à l’ordre du jour, à peine une semaine avant son examen en séance publique, n’a pas permis d’échanges concertés et sereins sur la question, ce que je déplore. Je ne peux m’empêcher de penser que la décision du groupe communiste d’inscrire à la va-vite cette résolution à son ordre du jour réservé apparaît comme une exploitation politicienne du malheur d’un ...
...ne les partisans d'une solution équilibrée. Hier, en Jordanie, j'ai rencontré le ministre de l'eau. La veille du scrutin israélien, le Premier ministre jordanien avait déclaré qu'une victoire de Benjamin Netanyahou créerait une glaciation dans les relations entre les deux États. Lors de la présentation du plan américain, la Jordanie a été citée cent fois. Cela fait craindre aux Jordaniens que les Palestiniens soient renvoyés au-delà du Jourdain. Or les Palestiniens dépendent totalement d'Israël pour leur approvisionnement en eau. Shaddad Attili, ancien ministre palestinien de l'eau, venu au Sénat le 20 janvier, nous rappelait que l'eau de Gaza provenait d'Israël, mais que faute d'électricité fournie par Israël, les eaux usées étaient rejetées en Méditerranée ; cette eau polluée était ensuite désalini...