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Vous avez évoqué, dans votre propos, la réticence qu'ont certains États européens à recourir à Frontex. Nous avons le sentiment que leur réticence s'explique par le fait qu'elle traduirait leur incapacité à surveiller leurs frontières. À ce jour, la Lettonie et la Lituanie ont fait appel à Frontex dans la crise avec la Biélorussie. La Pologne a longtemps rechigné. Comment expliquez-vous ce paradoxe alors que les 27 ont fait le choix d'étoffer les moyens de votre Agence, qui dépasseront les 5 milliards d'euros ?
Madame la ministre, dans sa Lettre aux Européens publiée au printemps 2019, le Président de la République notait : « aucune communauté ne crée de sentiment d’appartenance si elle n’a pas des limites qu’elle protège », avant d’ajouter : « la frontière, c’est la liberté en sécurité ». Même si je souscris à ce constat, il me paraît important de souligner que nous devons remettre à plat l’espace Schengen, déjà sérieusement remis en question depuis l’accentuation de la menace terroriste et, depuis peu, avec la crise de la covid. Tous ceux qui veulent y participer doivent assumer leurs obligations, avec notamment un contrôle rigoureux aux frontiè...
...ercie, madame la ministre, de votre réponse. Toutefois, si l’Europe veut éviter de se retrouver à la merci des politiques de certains États sans scrupules, elle doit impérativement imaginer et mettre en œuvre rapidement des mécanismes permanents et solidaires visant à assurer une véritable régulation des flux migratoires, certes respectueuse des valeurs d’accueil, mais stricte sur le contrôle des frontières extérieures.
Depuis que le contrôle des frontières nationales a été reporté sur les frontières extérieures, la collaboration policière et judiciaire et celle des services de renseignement sont devenues fondamentales. Quelles sont les contributions respectives des États membres au SIS ? La France a-t-elle formulé des propositions pour améliorer ce système aujourd'hui au coeur des discussions ?