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Interventions sur "russe" d'Olivier Cigolotti


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L'invasion russe en Ukraine, l'envolée de l'inflation et la crise énergétique ont créé des tensions entre nos nations. En outre, nos pays ont des cultures militaires différentes. Nos divergences industrielles et militaires ne sont-elles pas systématiquement plus fortes que nos volontés politiques ?

Je souhaiterais revenir sur les faiblesses de la soi-disant « redoutable armée russe ». Dès les premières semaines du conflit, les problématiques de logistique ont affaibli l'invasion russe. Chacun se souvient des convois militaires stationnés pendant des jours, dans l'incapacité de progresser dans la profondeur. Vous avez aussi évoqué l'engagement très incomplet de la flotte aérienne. S'agit-il de faiblesses capacitaires ou de lacunes opérationnelles ? Doit-on en déduire qu'il e...

...93e régiment d'artillerie de montagne de Varces. Signalons que les chars AMX 10 RC du 4e régiment de chasseurs se situent, avec leurs canons de 105 mm, au sommet de la puissance de feu des blindés présents en Roumanie. En complément de notre engagement, la Belgique a déployé 300 hommes, arrivés le 10 mars. Le bataillon fer de lance était donc opérationnel moins de trois semaines après l'attaque russe. Ce bataillon s'est installé sur la base aérienne Mihail Kogalniceanu, dite MK, où sont aussi basés l'ensemble des hélicoptères américains de la zone, ainsi que des renforts d'autres alliés de l'Otan. Lorsque nous y étions, s'y trouvaient des Eurofighter Typhoons britanniques et italiens. Il faut mentionner aussi une antenne médicale fournie par les Pays-Bas. Je retiens de notre visite sur plac...

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, madame la ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, au sixième jour de ce terrible conflit, alors que les chars russes sont aux portes de Kiev, mes premières pensées vont au peuple ukrainien et à ses dirigeants, qui font preuve d’un courage et d’un héroïsme forçant l’admiration. Mes pensées vont également à nos compatriotes, pris au piège de la guerre aux portes de l’Europe. Après avoir annoncé, le 21 février, la reconnaissance de l’indépendance des territoires séparatistes du Donbass, Vladimir Poutine a commi...

... nos batteries. Ces heures sombres démontrent que les vingt-sept pays de l’Union européenne sont en mesure de formuler des réponses communes, fortes et rapides, qui doivent nous amener également à renforcer plus encore nos partenariats européens et transatlantiques afin d’assurer la sécurité de nos territoires et de nos alliés. Personnellement, je suis persuadé que la solution viendra du peuple russe, en contradiction avec la vision paranoïaque et velléitaire du dictateur du Kremlin. Alors oui, monsieur le Premier ministre, l’heure est à l’unité et à la solidarité. Vive l’Ukraine et vive la France !

La Russie est le pays le plus vaste du monde. Elle dispose de ressources exceptionnelles en gaz, hydrocarbures et minerais, mais qui la rendent très dépendante des cours mondiaux. Vladimir Poutine a-t-il la volonté de transformer l'économie russe pour la rendre moins dépendante ? Si oui, comment ?

L'annexion de la Crimée rend-elle caduc l'accord russo-ukrainien de 2003 sur la mer d'Azov ? Il semble que cet accord ne fixe pas précisément les frontières maritimes dans cet espace, ce dont les autorités russes tirent profit. Une riposte ukrainienne se prépare-t-elle ?

Madame l'ambassadeur, vous avez parfaitement planté le décor en matière de relations économiques. Même si la France reste le septième fournisseur de la Russie, le niveau des importations russes n'a cessé de décroître depuis 2014, année des sanctions et des contre-sanctions. Ceci a même concerné des productions qui n'étaient pas touchées par les contre-sanctions. Pensez-vous que cette baisse soit due à la chute du rouble, à une réelle désaffection pour les productions françaises ou, comme vous l'avez évoqué, à un développement des productions russes ?