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... raisons d'organisation matérielle. Surtout, elle semble inefficace dans la plupart des situations où l'on observe des tensions dans l'approvisionnement. Alors, pourquoi l'avoir rétablie ? Nous regrettons également l'obstination du Gouvernement à vouloir réaffecter une partie des recettes de l'Unédic vers l'apprentissage et Pôle Emploi. Alors que la dette du gestionnaire de l'assurance chômage s'élève à 56 milliards d'euros, cette mesure freinera son processus de désendettement. Nous ne comprenons pas non plus le refus du Gouvernement de mettre en place l'expérimentation d'un dispositif de transition pour les jeunes adultes afin de les sortir des établissements pour enfants et de leur offrir l'accompagnement spécifique dont ils ont tant besoin. Pourtant, le 11 octobre dernier, la ministre des...
La première fois que j'ai visité une MFR, j'ai été frappée par l'accompagnement très personnel que vous proposez et par la transmission d'un savoir-être, qui est un élément essentiel pour l'insertion. Vous n'avez pas beaucoup parlé de cet aspect qui me semble constituer, avec la territorialité, votre marque de fabrique. Vous accueillez des élèves sous statut du ministère de l'agriculture, de l'éducation nationale et de la formation professionnelle continue : quelles difficultés rencontrez-vous de ce fait ? Nous sommes là pour connaître vos difficultés et pour vous aider. Vous devez tout nous dire car nous pouvons relayer vos besoins. Concernant le baccalauréat professionnel en trois ans, je comprends que vous observiez des écarts entre ...
...s enfants qui décident d'aller dans la filière agricole, cette décision est parfois difficile à accepter. L'agribashing est bel et bien présent. Les lycées de mon département ont des difficultés à recruter des apprentis, alors que les exploitations en ont besoin. L'agriculture souffre d'une mauvaise image. Par ailleurs, un autre constat s'est imposé dans un lycée que j'ai visité récemment. Aucun élève ne souhaitait être chef d'exploitation. Ce point est à étudier pour le renouvellement des générations d'agriculteurs. Enfin, je souhaite souligner la difficulté pour les lycées d'obtenir des financements pour rénover des bâtiments. En fonction de leur statut, il faut s'adresser à la Région, à la Chambre d'agriculture, etc. Cette différence de statut entraine des complexités.
Dans l'Aisne, les agriculteurs peinent à trouver des apprentis formés. J'ai aussi été frappée de constater en visitant un lycée agricole qu'aucun élève n'envisageait de devenir exploitant agricole. La plupart voulaient s'occuper d'animaux, mais je ne suis pas sûre qu'il s'agisse des animaux de la ferme...