Photo de Patrice Joly

Interventions sur "élève" de Patrice Joly


6 interventions trouvées.

Comme cela a été rappelé, la dette française s’élève à plus de 120 % du PIB, soit 2 700 milliards d’euros, dont on ne connaît pas exactement les détenteurs. En effet, les données ne permettent de dégager que des ordres de grandeur, l’Agence France Trésor ne pouvant rendre publiques les informations dont elle dispose – sont-elles précises, d’ailleurs ? Selon la Banque de France, en 2019, les créanciers de l’État se répartissent en deux catégories :...

...oppement économique majeur. Dans les classements mondiaux, la France est à la traîne s'agissant de la qualité de l'éducation. Cette année, les moyens progressent faiblement, alors que les crédits consacrés à l'enseignement privé sont inférieurs à la moyenne des pays de l'OCDE. Avec la suppression de 1 200 postes, le second degré ne disposera pas des moyens nécessaires pour accueillir les 28 000 élèves supplémentaires attendus lors de la prochaine rentrée scolaire. C'est pourquoi nous nous abstiendrons. Selon certains, la massification serait la meilleure manière de répondre aux besoins. Or des élèves issus de petits collèges obtiennent des résultats exceptionnels. L'orientation des élèves issus de nos territoires ayant un fort potentiel est une question fondamentale ; il est dommage que leu...

...suppressions d’emplois. Le budget pour 2019 semble rompre avec cette promesse, puisque ce ministère supportera à lui seul plus de 43 % des suppressions de postes dans la fonction publique de l’État. L’enseignement secondaire subira une baisse de 2 650 emplois, alors même que, selon les prévisions de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance du ministère, plus de 40 000 élèves supplémentaires sont attendus dans le second degré à la rentrée de 2019, dont plus de 38 000 dans les collèges. La création de postes dans le primaire ne doit pas se faire au détriment de l’effort dans le secondaire. Aussi proposons-nous, plutôt que de supprimer des postes, de maintenir le niveau des effectifs et de créer 1 350 postes. Pour des raisons d’équilibre budgétaire, cet amendement es...

Le Gouvernement a indiqué vouloir assurer la réussite de tous les élèves, ce qui implique de doter les enseignants d’une formation initiale et continue de qualité tout au long de leur carrière. Dans ce contexte, il ne paraît pas judicieux de diminuer les crédits qui y sont alloués. Il est donc proposé de maintenir les crédits au niveau qui était le leur dans la loi de finances pour 2018. Les crédits supplémentaires prévus à cet effet sont gagés sur la baisse des cré...

La fermeture des classes est non seulement un enjeu d’éducation, un enjeu pédagogique, mais aussi un enjeu d’attractivité. Bien plus, c’est un enjeu d’image et de représentation des territoires pour les habitants, mais également pour les élèves qui s’y trouvent. Il arrive que des décisions de fermeture de classes percutent des stratégies d’aménagement, de développement et de redynamisation des villages, ce qui devient incompréhensible aux yeux de nos concitoyens et des élus qui consentent des efforts, parfois avec l’accompagnement de l’État pour ce qui concerne un certain nombre d’investissements. Malgré ces démarches partenariales, o...

... en plus grandes auxquelles font face les médecins en raison des territoires toujours plus vastes qu’ils doivent couvrir. Leurs indemnités de déplacement ne leur permettent pas de faire face aux besoins. Dans ces conditions, l’avenir de la profession est menacé. Au regard de l’enjeu que représente la médecine scolaire, il est proposé d’abonder de 250 000 euros les crédits du programme « Vie de l’élève ».