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...tants, des innocents, a retiré à tout jamais tout honneur à Bachar al-Assad. Comment pourrions-nous accepter de voir mourir, au comble de la souffrance, ces innocents ? Comment ne pas réagir face à ces méthodes de terreur aux portes de l’Europe ? La France a pris part très tôt, en 2012 et en 2013, aux discussions diplomatiques pour régler ce conflit, mais aussi pour protéger les populations. Les frappes qui ont touché l’arsenal et les moyens de production chimique du régime syrien le 14 avril s’inscrivent pour nous dans la continuité de la position de la France depuis toutes ces années. La priorité de notre pays reste double : régler le conflit de manière diplomatique et tout mettre en œuvre pour protéger les populations. En 2013 déjà, en août, après le massacre et l’usage avéré d’armes chimi...
Ce silence a des conséquences puisque les Kurdes disent maintenant vouloir libérer unilatéralement les djihadistes français. Je vous enjoins, monsieur le ministre, de faire en sorte que notre pays réoriente sa position sur le dossier kurde avant que nous ne perdions totalement la confiance et les liens avec ce peuple allié de la France. Mes chers collègues, les frappes en Syrie étaient donc légitimes, au nom des droits de l’homme, au nom du droit international, au nom du respect de nos alliances. Mais ces frappes ne peuvent pas être une fin. Doit débuter maintenant un processus diplomatique. Notre pays a écrit, avec ses alliés britanniques et américains, une proposition de résolution qui sera débattue prochainement à l’ONU. Il est en effet indispensable de re...