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Interventions sur "dix" de Philippe Adnot


5 interventions trouvées.

Je voudrais exprimer mes interrogations sur notre travail. On nous demande de faire un effort de réflexion prospective à dix ans, c'est-à-dire à relativement court terme. J'ai consulté le compte rendu de notre précédente réunion et je fais le constat suivant. Je vois bien que l'on peut énoncer des généralités sur lesquelles nous allons tous nous retrouver, mais ce travail n'est pas nécessairement attractif, intéressant et utile. A contrario, si j'exprime ma position personnelle sur la façon dont je conçois la France da...

...'autre, inscrits uniquement pour obtenir le statut social qui y est attaché, et non pour étudier. Cela n'est pas sans conséquence sur les finances des universités, lesquelles n'ont alors pas les moyens d'avoir un recrutement de qualité et de tirer vers le haut l'ensemble des étudiants, enseignants et chercheurs pour tenir notre rang et atteindre l'objectif énoncé précédemment. Selon moi, dans les dix ans à venir, il faut que soit mise en place une approche professionnelle de l'orientation, c'est-à-dire l'instauration d'un temps long d'orientation entre le lycée et l'université. Aujourd'hui, l'orientation se résume à quelques rencontres anodines. Il importe d'inventer une approche professionnelle de l'orientation, et ensuite de faire en sorte qu'il y ait une sélection, afin que chacun aille ve...

Je trouve qu'il serait honorable pour le Sénat de pouvoir dire dans dix ans que nous avons atteint cet objectif.

Cette présentation est intéressante. Il s'agit d'un vrai pari : dans dix ans, aura-t-on suffisamment progressé sur cette problématique d'intégration, qui intègre nécessairement l'explication du fait religieux ? La France dans dix ans aura-t-elle réussi à mieux inclure...

...t, ce que j'ai refusé évidemment car il ne m'est pas apparu que cela relevait de sa compétence. Peut-être avait-elle des sujets plus importants à traiter... J'aimerais donc que l'on consacre un paragraphe à la problématique de la subsidiarité, car si nos concitoyens ressentent le poids de l'action de la Commission européenne sur des sujets qui ne relèvent pas de sa compétence, je crains que, dans dix ans, le sentiment de partage européen, loin d'avoir crû, ne se traduise au contraire par un rejet de l'Europe.