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Interventions sur "outre-mer" de Philippe Folliot


37 interventions trouvées.

Compte tenu de la mondialisation croissante de notre économie, il est essentiel pour la France de disposer d'un groupe comme le vôtre, qui compte parmi les leaders mondiaux de son domaine d'activité. L'enjeu du transport maritime est d'autant plus important au regard de la spécificité française apportée par les outre-mer, qui fait de la France un pays mondial et maritime. Le port de La Réunion, devenu un véritable hub régional, apparaît comme un élément essentiel de votre stratégie. Que faudrait-il faire sur le plan législatif et quels moyens faudrait-il déployer pour que ce modèle puisse être étendu à d'autres territoires ? La question de l'électrification des quais, que vous avez soulevée, pose celle des diff...

CMA CGM et Engie ayant engagé un partenariat pour la décarbonation du transport maritime, pouvez-vous nous préciser si des projets de production de biométhane liquéfié et de méthane de synthèse pourraient émerger en outre-mer, notamment en Guyane ?

... tarnaise, c’était une période où l’on voyageait peu. Ainsi, j’ai pu voyager grâce aux cartes, ce qui m’a permis de prendre conscience du fait que notre pays ne se limitait pas à l’image que nous nous en formons souvent, c’est-à-dire à l’Hexagone. La question importante qu’il faut que nous nous posions est la suivante : la France est-elle continentale et européenne, ou mondiale et maritime ? Les outre-mer sont-ils une charge ou une chance pour la France ? Pour moi, ils représentent une chance immense pour notre pays. Dès lors, il est essentiel de faire sortir nos outre-mer du cadre dans lequel ils se trouvent englués, si j’ose dire, depuis un certain nombre de décennies, avec un secteur public très important, une économie très liée au tourisme – comme l’a bien rappelé, entre autres, Jocelyne Guide...

En somme, au-delà des enjeux d’actualité, nous devons prendre en compte la chance pour notre pays, pour l’Europe, que représentent nos outre-mer.

Monsieur le président, vous êtes, comme moi, très attaché aux outre-mer. Votre volontarisme et votre vision l'illustrent très bien. Quelle est votre point de vue sur les enjeux de souveraineté et de présence de la France dans la région indopacifique ? N'y a-t-il pas un déphasage entre la reconnaissance de la France dans les organisations internationales - elle est simplement vue comme un membre de l'Union européenne présent sur place, non comme un acteur local très ...

...ritimes d'avenir à développer ? Quelles sont les perspectives en termes d'emplois potentiels à créer ? Il y a quelques années, il a été évoqué que si l'économie bleue française suivait les perspectives de l'économie bleue mondiale, 600 000 emplois nets pourraient être créés dans ce secteur. Ces chiffres sont-ils toujours valables ? Quel pourcentage de ces emplois pourrait être directement lié aux outre-mer ? À quelles conditions et à quelle échéance pourra-t-on passer de l'exploration des fonds marins à leur exploitation ? Le complexe industriel et économique en outre-mer est-il préparé pour ce secteur économique d'avenir ?

Dans la perspective de ces créations d'emplois dans la décennie à venir, quel pourcentage pourrait être lié aux outre-mer ?

Saint-Pierre-et-Miquelon s'est également beaucoup tourné vers la mer, comme en Polynésie française. Sur les enjeux de souveraineté, 95 % des moyens de la Marine nationale sont basés dans l'Hexagone, alors que 97,5 % de notre ZEE est liée aux outre-mer. En tant que Secrétaire général de la mer, ceci vous interpelle-t-il ? De plus, une rupture capacitaire est prévue d'ici 2030, au travers du remplacement des bateaux de surveillance et notamment de celui des P400. Cela vous inquiète-t-il pour pouvoir exercer des éléments de souveraineté sur notre ZEE ? Qu'a permis concrètement l'obtention en 2015 de 580 000 km2 d'espace maritime supplémentaire a...

La ZEE de l'île de la Passion-Clipperton est victime d'une pêche illégale très importante, favorisée par l'absence de contrôle. Le représentant de la Marine nationale nous a annoncé que cette dernière n'était plus en mesure d'assurer une patrouille annuelle dans ces eaux. Le ministère des outre-mer juge-t-il que cela est satisfaisant ? Quels moyens, au-delà des satellites, pourraient être mis en oeuvre pour exercer une souveraineté effective sur l'île et surveiller l'aire marine protégée ? 95 % des moyens de la marine nationale sont basés dans l'Hexagone, alors que 97,5 % de notre ZEE est liée aux outre-mer. Existe-t-il une stratégie du ministère des outre-mer vis-à-vis du ministère des Ar...

...es enjeux de souveraineté. Pour autant, la souveraineté ne se négocie pas, il n'y a pas d'entre-deux. On est souverain, ou on ne l'est pas. Nous avions mené un combat commun sur le contentieux de l'île de Sable au Canada et la position indigente des autorités françaises avait eu pour conséquence de spolier Saint-Pierre-et-Miquelon de près de 80 % de sa ZEE. Plus de 90 % de notre ZEE est liée aux outre-mer. En parallèle, environ 95 % des moyens de la Marine nationale sont basés dans l'Hexagone. N'y a-t-il pas, selon vous, un déséquilibre par rapport à cela ? Ne devrions-nous pas allouer des moyens aux outre-mer pour pouvoir assurer notre souveraineté dans de bonnes conditions ? Sur la zone Pacifique et ses 5,2 millions de kilomètres carrés de ZEE, il est difficile de pouvoir gérer et assumer des é...

Les enjeux de souveraineté sont particulièrement importants. Quel bilan dressez-vous pour les outre-mer de la stratégie maritime nationale 2017-2022 ? Quelles seraient les priorités à l'avenir compte tenu de ce bilan ? Quel peut-être l'apport concret des outre-mer à la stratégie indopacifique ? Au-delà des actions dans le domaine militaire industriel, quelles peuvent être les conséquences pour les collectivités de cette région ? Après la crise des sous-marins, quel peut être l'avenir des coopératio...

95 % des moyens de la Marine nationale sont affectés à la métropole. Or, 97,5 % de notre ZEE se trouve dans les outre-mer. N'y voyez-vous pas un problème d'équilibre ?

La situation économique en outre-mer était fragile, avant même la crise. Les effets du plan de relance n'ont pas été aussi importants en outre-mer que dans l'Hexagone. Comment analysez-vous les conséquences à moyen terme de cette pandémie sur les économies ultramarines, notamment s'agissant des enjeux d'autonomie alimentaire ? Que faudrait-il faire pour rebondir ?

Nous avons eu avec vous, Monsieur le président, un premier échange sur les différents éléments que nous souhaiterions développer dans notre étude. Selon nous, il faudrait tout d'abord rappeler l'atout que représentent nos outre-mer. C'est grâce à nos territoires ultramarins que la France possède le deuxième domaine maritime mondial : 97,5 % de notre zone économique exclusive (ZEE) est située en outre-mer. Sans ces territoires, la France ne serait pas une puissance maritime digne de ce nom à l'échelle planétaire. Le deuxième point qui me paraît essentiel est que la France est le seul pays au monde à avoir un domaine mariti...

Je suis particulièrement heureux de participer à cette réunion. Il y a six mois j'étais membre de la Délégation aux outre-mer de l'Assemblée nationale, j'appartiens aujourd'hui à celle du Sénat. Je remercie les médiateurs pour la richesse de leur intervention. Je souhaite aborder le 4e bloc constitué des TAAF et de l'île de Clipperton, cette dernière représentant 5 % de notre zone économique exclusive. Victorien Lurel a joué un rôle majeur à mes côtés pour empêcher la ratification du traité inique de cogestion de l'île...

... avoir une réflexion à moyen/long terme - pour reprendre ce que disait Teva Rohfritsch - sur les enjeux de souveraineté dans le Pacifique. Aujourd'hui, toutes les frégates de premier rang sont basées dans l'Hexagone. Or, il faudrait redéployer les moyens de notre marine pour rééquilibrer les forces tant dans le Pacifique que dans l'océan Indien. Le Sénat - par l'intermédiaire de la délégation aux outre-mer, mais aussi de la commission des affaires étrangères - peut jouer un rôle moteur en la matière pour essayer de faire bouger les lignes.

Je voudrais vous féliciter, ainsi que tous les membres du bureau, et vous dire avec combien d'envie, d'enthousiasme et d'énergie, je souhaite participer aux travaux de cette délégation. Venant de la délégation homologue de l'Assemblée nationale, je voudrais aussi dire combien pour moi les outre-mer et la mer sont intimement liés. Cela fait des années que je travaille sur ces questions. Le fait que nous ayons le deuxième domaine maritime au monde est une dimension fondamentale à bien des égards. Nos outre-mer sont divisés en trois éléments distincts : les DROM, les collectivités d'outre-mer, mais aussi - et on les oublie souvent - les territoires, essentiellement les TAAF et l'île de Clipper...