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... les dettes souveraines est le risque de défaut ; il est donc rationnel de fuir les Etats présentant le risque le plus élevé, même s'il demeure faible dans l'absolu. Ensuite, la zone euro n'est pas une « zone monétaire optimale », ce qui a deux conséquences. En premier lieu, un Etat en difficulté, tel que la Grèce, ne peut recourir à la dévaluation pour relancer son économie ni réduire un déficit courant non soutenable. En second lieu, la zone euro ne bénéficie pas des avantages habituellement associés à l'existence d'un Etat, puisqu'il n'y a ni transferts en faveur des Etats en difficulté ni réelle mobilité de la population. Le fait que la zone euro ne soit pas une zone monétaire optimale conduit à la dégradation du solde courant des quatre pays « périphériques ». Ainsi, alors que ces pays avai...
... début des années 2000. Ensuite leur économie repart et renoue avec son rythme de croissance potentiel ; - les Etats du « sud » au sens large - ce qui peut englober la France et l'Italie - sortent de la zone euro, dans des conditions analogues. Un tel scénario n'aurait guère de sens aujourd'hui mais il pourrait en avoir dans plusieurs décennies si la France et l'Italie connaissaient des déficits courants analogues à ceux des Etats de la « périphérie » aujourd'hui ; - les Etats du « nord », en particulier l'Allemagne et les Pays-Bas, quittent la zone euro. Leur nouvelle monnaie s'apprécie, les plongeant à court terme dans une récession - qui pourrait cependant être réduite par la dépendance relativement faible des exportations allemandes au taux de change - mais leur permettant de bénéficier à l...
a déclaré que l'exposé de M. Henri Bourguinat l'avait également beaucoup intéressé. Il a estimé qu'en France les importations étaient de plus en plus sensibles à la consommation de produits manufacturés et s'est demandé si la situation de la France pourrait se rapprocher de celle des Etats-Unis, caractérisée par un déficit courant structurel.