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... souhaité que son examen nous offre l’occasion de réactiver ce débat en vue de faire avancer une réflexion selon nous indispensable. Au préalable, je vous rappelle que les têtes humaines momifiées et tatouées dont il est question dans ce texte sont une tradition du peuple maori, peuple autochtone de Nouvelle-Zélande. Avec l’arrivée des colons européens, ces têtes, considérées comme des objets de collection, ont suscité un engouement macabre et fait l’objet d’un trafic sordide jusqu’au milieu du xixe siècle, si bien que certains esclaves ont eu la tête tatouée, puis ont été décapités pour satisfaire à la demande… C’est ainsi que certaines de ces têtes se sont retrouvées dispersées dans des musées d’Europe ou d’Amérique, mais aussi dans des collections privées. D’après les informations qui nous ont ...
...était une chance pour notre pays d'être présent dans cette région du monde. Tout en soulignant que la polémique actuelle avait eu le mérite de permettre de mieux cerner la nature et l'importance du projet, sans pour autant lui inspirer, a priori, d'inquiétude majeure, il a demandé cependant davantage d'assurances sur le fait que les prêts envisagés ne porteraient pas atteinte à l'attractivité des collections présentes dans les musées français. Il a regretté le tabou qui frappe les questions d'argent, dès lors qu'on parle de culture, car cette attitude a contribué à retarder l'émergence en France d'une politique du mécénat ayant vocation, non à se substituer à l'Etat, mais à compléter les efforts qu'il consent. Il a donc invité les autorités françaises à persévérer dans la conduite d'un projet qui co...