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Madame la présidente, monsieur le ministre délégué, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, j’ai abordé la lecture de ce projet de loi de finances rectificative sans idée préconçue. Certes, je n’escomptais pas y trouver de miracles, mais j’espérais, comme vous y invitait Jean-Claude Gaudin voilà quelques jours, découvrir un budget normal, un budget adapté aux enjeux, qui réduise la voilure de la dépense publique, comme l’exige la situation économique et comme devrait l’exiger toute bonne gestion soucieuse de ne pas faire peser son manque de courage polit...
La rigueur, c’est être rigoureux avec la dépense et vigilant avec les impôts ! Ce projet de loi de finances rectificative consacre justement tout l’inverse, puisqu’il ne contient aucune réforme sur la dépense, et qu’il entraîne des augmentations d’impôts, plus ou moins déguisées, à hauteur de 7, 2 milliards d’euros au total, qui pèseront durablement sur le pouvoir d’achat des Français. Alors, en bon élève socialiste, vous allez certainement nous répondre que les riches paieront, ce que rappelait M. Dassault avec be...
...oublement du forfait social sur l’intéressement et la participation. Ces mesures constituent autant de flèches tirées sur la France qui travaille, et qui est aujourd’hui la seule source permettant de financer les dépenses de l’État. Finalement, vous proposez aujourd’hui un audacieux « travailler plus pour gagner moins » ! Votre mépris pour l’argent gagné est d’un autre âge et ce projet de loi de finances rectificative en est malheureusement l’expression la plus archaïque. Vous en êtes sûrement conscients, car la communication de votre gouvernement joue le brouillage de pistes permanent. On souffle le chaud et le froid ; on est un jour en « réflexion intellectuelle », on passe par-dessus le Sénat le lendemain ; on rase gratis le lundi, mais, le mardi, c’est la fessée fiscale ! J’ai récemment eu le plaisir de r...