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...et fermement pour imposer l'avis de la représentation nationale dans un processus où elle a été singulièrement oubliée, malgré ses travaux antérieurs, notamment ceux conduits au sein de la commission de la culture. Des débats nourris ont été complètement ignorés et on est reparti sur ce dossier des restitutions comme s'il ne s'était rien passé. Ce dossier au niveau international est complexe. L'Unesco a autrefois émis un certain nombre de réflexions à ce sujet. Elles ont abouti à une convention sur le trafic illicite des biens culturels signée en 1970, même si celle-ci ne couvre toutefois pas la totalité de la problématique. L'Unesco dispose depuis 1978 d'un comité chargé de réfléchir à toutes ces questions. Pourtant, il n'existe aucun consensus international, ni sur les principes qui doiven...
C'est un problème majeur qui ne concerne pas uniquement la France et l'Afrique. On l'a vu à propos de certaines oeuvres de Léonard de Vinci que l'Italie a refusé de prêter à la France. Quant à l'universalisme, il est condamné parce qu'on considère qu'il représente une forme de domination occidentale. Ce discours m'inquiète énormément, car il va à contre-courant du but de l'Unesco, qui est de créer un patrimoine mondial. Or on retourne vers une forme de nationalisation étroite des oeuvres. Le meilleur contre-exemple, c'est le Louvre d'Abu Dhabi, dont le succès est énorme et qui démontre que la notion d'universalisme peut présenter des avantages pour les États. Il ne s'agit pas de défendre l'universalisme, mais de démontrer que celui-ci peut apporter des choses à tous. Un...