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...eurs collections. Aujourd'hui, les choses ont évolué, mais il reste énormément à faire en matière d'offre muséale alternative afin de permettre aux collections d'être exposées dans d'autres lieux, à l'étranger, notamment via les outils numériques. Dans ces domaines, la muséographie française est malheureusement encore extrêmement limitée. Un autre point essentiel est revenu dans le débat : il s'agit de la faiblesse de la documentation traitant de l'origine des pièces. Les collections anciennes ont été constituées sans qu'on sache réellement par qui elles ont été acquises, dans quelles conditions, et comment elles se sont retrouvées en France. Un travail documentaire énorme reste à entreprendre. Il n'est pas inintéressant, car il y a autant à apprendre sur l'histoire de la constitution muséog...
... domination occidentale. Ce discours m'inquiète énormément, car il va à contre-courant du but de l'Unesco, qui est de créer un patrimoine mondial. Or on retourne vers une forme de nationalisation étroite des oeuvres. Le meilleur contre-exemple, c'est le Louvre d'Abu Dhabi, dont le succès est énorme et qui démontre que la notion d'universalisme peut présenter des avantages pour les États. Il ne s'agit pas de défendre l'universalisme, mais de démontrer que celui-ci peut apporter des choses à tous. Un geste fort serait de proposer une exposition des peintres impressionnistes à Dakar afin de montrer que les choses fonctionnent toujours dans un cadre de réciprocité : s'il existe des oeuvres africaines en France, on pourrait aussi en présenter à Dakar. Si on en reste à la défense pure et simple de...