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Interventions sur "étant" de Pierre-Yves Collombat


8 interventions trouvées.

...tamment concernant la définition de l'aléa ? La façon dont le risque est mesuré et cartographié est-elle discutable sur le plan scientifique, selon vous ? Par ailleurs, certaines villes vivent avec le risque. Par exemple, j'ai visité Sommières où j'ai constaté que le retour à la normale se limitait souvent à un grand nettoyage après la crue, le recours à la déclaration de catastrophe naturelle n'étant même pas nécessaire. Existe-t-il donc des techniques de construction pour limiter les conséquences des inondations ? Nous sommes d'avis qu'il convient d'assurer la protection de la population avant tout, mais sans geler complètement l'activité d'une commune. En effet, ceci conduit à bloquer les aménagements. Quels arguments pourriez-vous nous donner pour conforter notre position ?

Oui, mais lorsque nous citons l'exemple des Pays-Bas, nos interlocuteurs avancent souvent que ce pays n'a pas d'autres choix étant donnée la configuration de son territoire, contrairement à la France.

...es renforcées » appellent la mise en oeuvre du contrat de protection du territoire prévu par le Livre Blanc, soit le déploiement de forces terrestres pouvant atteindre jusqu'à 10 000 hommes en quelques jours. Ces crises nécessitent une gestion centralisée par la cellule interministérielle de crise. · Les crises « hors cadre » font appel à tous les moyens disponibles, y compris les réservistes, étant donnée la concomitance d'événements d'importance majeure comme lors des catastrophes naturelles et environnementales. Tous les dispositifs associés à ces crises font l'objet de documents provenant des services du Premier ministre. Au sujet du cadre général de l'engagement des armées, le Chef d'Etat-Major des Armées (CEMA) assume les responsabilités de conseiller du gouvernement et de commandan...

Ces éléments ne figurent pas dans les rapports. Général Pierre Chavancy - Monsieur le Sénateur, je crains que vous n'ayez raison. Certaines contrevérités ont néanmoins été dissipées par le rapport IGA/CGA qui met en évidence nos bons résultats. L'administration pénitentiaire a aussi pris la décision de commencer à évacuer sans attendre l'ordre, étant donné les conséquences désastreuses qui auraient pu se produire. Il convient de louer de telles initiatives dans un contexte où personne ne savait ce qui se passait réellement et où les moyens de communication avaient été coupés. C'est donc l'alerte orange qui a donné l'impulsion.

...ouvent parfaitement le tissu local et représentent des forces vives et des relais intéressants pour l'Armée. L'implication des populations, notamment des bénévoles nous intéresse particulièrement. Dans le département du Var, les Comités communaux des feux de forêt (CCFF) sont intervenus massivement et efficacement en 2010 et 2011. En effet, la diffusion de la culture du risque n'est pas aisée étant donné que les informations officielles ne sont pas toujours crues par les populations ou, à l'inverse, peuvent déclencher des phénomènes de panique. Peut-être qu'une chaîne de médiateurs avec la population, participant aux opérations régulières en cas de crise, pourrait être un élément de réponse, comme en témoigne l'exemple italien ? L'association des réservistes à une telle mission vous sembl...

...ertinents selon les évènements survenus. Ainsi, il est, par exemple, pertinent de dialoguer avec EDF lorsque les lignes de communication sont coupées. · La réforme administrative créée des ruptures problématiques comme lorsque les départements endossent la responsabilité du risque alors que les régions en détiennent souvent l'expertise. · La coordination interministérielle est à développer, étant donnée la faible participation de certains ministères à des EMIZ, par ailleurs sous-dimensionnés. · La professionnalisation des acteurs de la gestion de crise est perfectible. · Une culture de la planification est aussi à approfondir. Je vous remercie pour toutes ces précisions et pour votre franc-parler. Nous essayons, au travers des retours d'expérience recueillis, d'envisager l'améliorat...

Si je vous comprends bien, il n'est pas vraiment pertinent de remplacer les matériaux de construction, étant donné le coût prohibitif des travaux à l'exception du moment de la conception ou de la transformation.

Est-il possible d'inverser cette tendance étant donnée l'ampleur du risque d'inondation en France ? Lorsque l'on souhaite vendre sa maison, l'on est soumis à de nombreuses expertises, mais aucun ne concerne les inondations.