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Personne ne nie que votre parcours soit utile à la Mutualité. Si elle devient une compagnie d'assurance lambda, on ne voit pas ce qui justifie son existence. L'efficience, d'accord : tout élu local sait qu'il vaut mieux bien gérer que mal gérer et que la compression des coûts est un impératif. Mais pour faire quoi si la Mutualité arrive au même résultat et finit par intégrer les mêmes valeurs, les mêmes finalités ? À quoi bon la laisser subsister ? Voyez les banques dites « mutualistes » : quand on...
L'assurance est individuelle, or en quoi les gens sont-ils responsables de l'imprévoyance des élus, notamment de l'établissement ou pas d'un plan de prévention des risques d'inondation (PPRI) ?
...ations ponctuelles, cela coince quelque part. Les inondations ne sont pas tellement aléatoires. Dans les vallées de la Nartuby, il y a eu des inondations en 1974, 1988, 1994, 1996, 2000 et 2010 ; dans celle de l'Argens en 1974, 1978, 1988, 1994, 1996, 2000, 2011 ; golfe de Saint-Tropez, en 2008, 2009, 2010 ; vallée du Gapeau en 1978, 1996, 1999, 2002 et 2008 : il y en a presque chaque année ! À l'assurance, ne faudrait-il donc pas substituer un régime de solidarité soumis à conditions ? En général, l'indemnisation versée par les assurances dépend du comportement des assurés. Cependant, que peuvent-ils face à un tel risque de catastrophe naturelle ? Et comment financer la prévoyance ? Nous avons visité Vallabrègues, une commune située en zone d'expansion de crues. Doit-elle déloger toutes ses ent...
Plus on avance, plus ou se demande pourquoi appliquer le régime de l'assurance à des événements récurrents. Tous les trois ou quatre ans, le Var est touché par une inondation. Il n'y a là rien d'aléatoire. Ne faut-il pas aller vers un système de solidarité ? Nous avons entendu un discours ambigu des assureurs dont les bénéfices baissent...
...tinguer la catastrophe majeure pour les vrais sinistres de la petite fissure qui relève davantage du contrat d'habitation ? En réalité, les inondations de 2010 et de 2011 n'ont rien à voir. Le ciel a eu le bon goût de suivre le modèle de Météo France l'an dernier, mais en 2010, il s'agissait de tout autre chose, l'ampleur et le déroulement des évènements n'étaient pas les mêmes. Comment adapter l'assurance à cette réalité, telle est la question ? Autre problème, celui de l'assurance décennale qui, pour les constructions, est une réponse mal adaptée au risque sécheresse.
Le régime de l'assurance suppose un rapport entre l'individu et l'assureur et pas l'assureur et la commune !
La théorie est simple, la pratique plus complexe. Les inondations sont un incident largement répétitif, et non aléatoire. Je pose donc la question : que l'inondation relève des assurances, cela a-t-il un sens ?
On peut imaginer un régime d'assurances.