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Interventions sur "déficit" de Raphaël DAUBET


5 interventions trouvées.

...ement. Néanmoins, je le crois important, car mon groupe politique est très attaché au projet européen, aussi perfectible soit-il dans sa traduction concrète. Je le crois important, également, à un moment où l'état de nos finances publiques prend une dimension politique qui dépasse largement les seules controverses des économistes. Le coût exorbitant de la crise sanitaire, les révélations sur le déficit de 2023 – avec 21 milliards d'euros de recettes en moins –, les prévisions de croissance invraisemblables et finalement fausses, la dette publique en passe de devenir le premier poste de dépenses de l'État : dans un tel contexte, l'inquiétude et le sentiment d'insécurité des Français ne sauraient être négligés. Ce que nous attendons du dialogue – sincère, pour le coup ! – que vous devriez avoir ...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, il est impossible d’aborder ce budget sans dire qu’il s’agit en réalité d’un exercice d’équilibriste. Monsieur le ministre, je dois reconnaître que vous n’avez pas manqué de souplesse pour exécuter ce grand écart entre des exigences contradictoires : d’un côté, réduire le déficit budgétaire et l’endettement de notre pays, de l’autre, soutenir le pouvoir d’achat des Français et investir dans la transition écologique ou le régalien. Pour le dire autrement, puisqu’il faut poser le cadre de cet exercice budgétaire, reconnaissons avec lucidité que, d’une certaine façon, nous sommes confrontés à la quadrature du cercle. Il en résulte un budget que je crois pouvoir résumer en ...

... qui peine visiblement à se réformer, qui ne parvient pas à remettre en cause son organisation administrative. À la lecture de ce projet de loi de finances pour 2024, on ne peut pas ne pas s’interroger sur la pesanteur de l’héritage, des habitudes et du conservatisme dans nos politiques publiques, sur le poids de la dépense publique et l’obésité d’une partie de nos administrations qui grèvent le déficit public. Quelle rationalisation administrative nous propose-t-on ? Ce projet n’est pas lisible. Il est grand temps que la simplification, que vous appelez de vos vœux, monsieur le ministre, se concrétise. On observe en outre que les prévisions en termes d’embauches, dont certaines sont bien sûr utiles et attendues – mais d’autres moins –, sont en contradiction avec la loi de programmation des fi...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, il est impossible d'aborder ce budget sans dire qu'il s'agit en réalité d'un exercice d'équilibriste. Monsieur le ministre, je dois reconnaître que vous n'avez pas manqué de souplesse pour exécuter ce grand écart entre des exigences contradictoires : d'un côté, réduire le déficit budgétaire et l'endettement de notre pays, de l'autre, soutenir le pouvoir d'achat des Français et investir dans la transition écologique ou le régalien. Pour le dire autrement, puisqu'il faut poser le cadre de cet exercice budgétaire, reconnaissons avec lucidité que, d'une certaine façon, nous sommes confrontés à la quadrature du cercle. Il en résulte un budget que je crois pouvoir résumer en ...

... qui peine visiblement à se réformer, qui ne parvient pas à remettre en cause son organisation administrative. À la lecture de ce projet de loi de finances pour 2024, on ne peut pas ne pas s'interroger sur la pesanteur de l'héritage, des habitudes et du conservatisme dans nos politiques publiques, sur le poids de la dépense publique et l'obésité d'une partie de nos administrations qui grèvent le déficit public. Quelle rationalisation administrative nous propose-t-on ? Ce projet n'est pas lisible. Il est grand temps que la simplification, que vous appelez de vos vœux, monsieur le ministre, se concrétise. On observe en outre que les prévisions en termes d'embauches, dont certaines sont bien sûr utiles et attendues – mais d'autres moins –, sont en contradiction avec la loi de programmation des fi...