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Interventions sur "Île-de-france" de Rémi Féraud


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La situation des transports en Île-de-France est très grave et nous allons au-devant, dans les prochains mois, d’un mur financier. Je ne ferai pas de politique politicienne et ne vous parlerai pas de la gestion de Mme Pécresse. Ce n’est pas le lieu ; nous sommes ici pour rechercher des solutions. Permettez-moi de vous dire tout de même, cher Philippe Dominati, que ce n’est pas la gauche qui demande l’augmentation du versement mobilité ! C...

Elle l’a fait, parce que, grâce aux économies de fonctionnement, on peut sûrement acheter trois trombones de moins, mais où cela s’arrêterait-il, monsieur le ministre ? Quand il n’y aura plus un seul conducteur de bus volontaire, nous aurons fait beaucoup d’économies de fonctionnement, mais nous n’aurons pas résolu les problèmes des transports publics. Or les transports publics d’Île-de-France contribuent de manière essentielle à l’attractivité économique de la région, donc du pays, et les entreprises bénéficient également de notre système de transports. Pourtant, les transports en commun sont un peu les demi-oubliés du « quoi qu’il en coûte ». Nous avions d’ailleurs dénoncé le fait que l’État décide de mettre en place des avances remboursables plutôt que d’assurer une prise en charge...

Qu’ajouter à ce qu’a dit Marc Laménie ? Quels que soient les dispositifs ou les montants, notons que nous convergeons tous. Au motif que la situation d’Île-de-France Mobilités serait spécifique, le Gouvernement n’a rien prévu : c’est incroyable ! On nous présente depuis plusieurs semaines l’amendement voté à l’initiative de M. Saint-Martin à l’Assemblée nationale comme la solution, alors qu’il ne répond qu’à un sixième de la question en termes budgétaires. Je ne pense pas que la somme de 2, 6 milliards d’euros soit maximaliste ; elle correspond à la réalité ...

Exactement dans la même perspective, même si le texte de cet amendement diffère légèrement, il s’agit de demander la compensation du 1, 6 milliard d’euros de pertes de recettes commerciales. La question, dans les mois qui viennent, au-delà de nos amendements, est la suivante : que veut-on vraiment pour les transports en Île-de-France ? Est-on dans une logique de compromis pour permettre à Île-de-France Mobilités d’investir ?

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, ma question concerne le coût des transports pour les usagers en Île-de-France et l’accord conclu en 2016 par l’État et la présidente de la région, Valérie Pécresse. Le pass Navigo à tarif unique a été instauré en 2015, sur l’initiative de Jean-Paul Huchon, à un prix de 70 euros, identique pour l’ensemble des Franciliens. En 2016, Valérie Pécresse, bien qu’elle ait promis pendant la campagne de ne pas augmenter le prix du pass Navigo, a engagé un bras de fer avec le Gouve...